jeudi 30 juin 2011

Comment les patriarches prirent possession de la terre promise?

Abraham naquit en Mésopotamie. Mais il ne fut pas enterré là . Il acheta des fils de Heth un champ qui lui servit de sépulcre à Hébron dans la terre de Canaan . C'est là qu'il fut enseveli  à sa mort, dans le pays de son pèlerinage (Genèse 25:10-11).

Isaac, son fils naquit à Canaan et y passa toute sa  vie. A sa mort, il fut enterré comme son père à Hébron (Genèse 35:28-29).

Jacob vint en exil en Egypte. A sa mort, il fut  également enseveli à Hébron dans le sépulcre de ses pères (Genèse 49:29-33; 50:12-13).

Vendu par ses frères, Joseph passa pratiquement toute sa vie en Egypte où il prospéra énormément. A sa mort, il fut embaumé et conservé dans un cercueil (Genèse 50:26 ). Ses restes furent emportés au moment de la sortie du peuple d'Israël de l'Égypte (Exode 13:19) et portés en terre à Sichem au pays de Canaan (Josué 24:32).  

 Même aujourd'hui encore, il est fréquent  que les dépouilles de personnes mortes à l'étranger soient ramenées dans leur pays natal. Ce n'est pas sans importance qu'on fait cela.

En fait, la terre natale d'un homme constitue son héritage. On peut considérer que c'est de là qu'il a été tiré. Et donc tout à fait normal qu'il soit enterré là. Ainsi, la terre natale d'un homme est-elle en général sa terre de repos.

Pour les patriarches, cela revêtait une signification particulière qu'ils soient enterrés à Canaan et non pas ailleurs. Tout simplement parce que  le pays de Canaan leur avait été promis en héritage, à eux et à leurs descendants. En se faisant ensevelir là, ils considéraient déjà le pays de Canaan comme leur possession. C'était un grand acte de foi qu'ils posaient ainsi.

Par la foi, les patriarches s'étaient déjà appropriés le pays de Canaan, quand bien même ils y vécurent comme étrangers et que de leur temps le pays était habité par toutes les nations cananéennes. Il est très intéressant de noter qu'Abraham ayant parcouru tout le pays, n'y acheta qu'un champ pour lui servir de sépulcre. Lui comme ses fils, Isaac, Jacob et Joseph n'ont pas attendu de voir avant de croire, ni de voir avant de posséder. 

Telle est la foi. Elle considère ce qui est encore à venir comme déjà accompli. C'est ainsi qu'elle s'approprie les promesses divines comme des réalités présentes, en anticipant sur leurs accomplissements futurs. 

Voici de quelle façon, nous devons exercer notre foi, si nous voulons prendre possession des promesses de Dieu. 

mercredi 29 juin 2011

Les montagnes sur votre chemin

"Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations: Grâce, grâce pour elle!" (Zacharie 4:7).

Dans toute l’Écriture, la montagne symbolise tantôt un royaume, tantôt la demeure de Dieu. Elle représente aussi un obstacle, tout ce qui peut être une opposition à nos projets ou à notre vie. C'était le cas ici. 

Zorobabel, gouverneur de Juda se trouvait en face d'une grande montagne, en réalité constituée par tous les gens qui s'opposaient à la reconstruction du temple de l'Eternel à Jérusalem.

Par cette parole que le Seigneur lui adresse par la bouche du prophète Zacharie, il lui fait une promesse formidable. La montagne qui se dresse devant lui ne subsistera pas. Elle sera aplanie. En d'autres termes, toutes les oppositions qui s'élèvent contre lui seront vaincues et il posera la pierre principale  de la maison. Il poursuivra et achèvera la reconstruction du temple comme le Seigneur l'a ordonné.

Cette promesse, mes amis, est également valable pour chacun de nous. Vous pouvez en faire votre.

Le Seigneur n'a t-il pas déclaré qu'il nous a donné le pouvoir de marcher sur toute la puissance de l'ennemi et que rien ne pourra nous nuire (Luc 10:19). Ceci est bien une promesse de victoire sur toute adversité. Me trompé-je?

Certes l'ennemi se lèvera et attaquera, posera des embûches sur votre route. La mer rouge, vous la verrez étendue devant vous; les amalécites viendront vous livrer bataille; les  Sanballat et les Tobija vous torpilleront; mais sur tous ces obstacles la victoire vous est promise. "Parce que ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais par l'Esprit de l'Eternel" que vous combattez (Zacharie 4:6).

"Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel?" demanda le Seigneur. Oui, qui est cette  montagne pour se tenir devant vous?

C'est ici la parole de l'Eternel des armées :" La montagne sera aplanie" . Cela, aussi vrai que vous marchez  et combattez avec sa force Toute-Puissante. Croyez donc et avancez.


mardi 28 juin 2011

Dieu vous visitera

"Joseph dit à ses frères: Je vais mourir! Mais Dieu vous visitera, et il vous fera remonter de ce pays-ci dans le pays qu'il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob" (Genèse 50:24).

Joseph avait recueilli son père et ses frères en Egypte du temps où la famine battait son plein dans le pays de Canaan. Il avait pris soin d'eux et les avait protégés. Il avait été pour eux comme un sauveur et un père. A présent sa vie touchait à sa fin. Le peuple d'Israël avait des raisons d'être triste et de craindre pour son avenir dans ce pays dans lequel il est entré comme étranger.

La dernière parole que Joseph leur adresse est pleine de consolation et d'espérance. Certes, il va  mourir et rejoindre ses pères. Mais sa mort, comme celle d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'entravait en rien la promesse de l'Éternel envers son peuple. Selon ce que Dieu avait déclaré à Abraham, ses descendants seraient esclaves dans un pays étranger pendant 400 ans (Genèse 15:13). Après quoi, il les délivrerai et les conduirait en  terre promise. Telle était la promesse du Seigneur et rien ne pouvait l'entraver. A plus forte raison quand cette promesse est accompagnée par un serment de Dieu lui-même. Ni le temps qui passe, ni les évènements qui se produisent ne peuvent annuler une promesse faite pas Dieu.

Il est vrai que le peuple d'Israël sortit d'Égypte non pas après 400 ans mais après 430 ans d'esclavage. Toutefois, il sortit d'Égypte; et si la promesse s'accomplit avec 30 années de retard, ce retard n'est point imputable à Dieu mais plutôt au peuple qui n'a pas su reconnaître le temps  où Moïse était apparu pour la première fois pour le délivrer (Actes 7:25).

Peu importe, le temps ou la manière dont une promesse divine peut s'accomplir. Une vérité demeure cependant; c'est que l'Éternel veille toujours sur sa Parole pour l'accomplir.Ce qu'il dit, il le fait aussi sûrement que la pluie qui tombe ne retourne point au ciel avant avoir fécondé la terre. Dieu ne peut pas faillir, jamais.

Aussi, attendez-vous à lui. Voyez le intervenir dans votre situation. Tenez-vous prêt au jour où il vous visitera.




lundi 27 juin 2011

Nos luttes avec Dieu

" Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore." (Genèse 33:24).

L'homme avec qui  Jacob lutta était l'ange de Dieu. C'était Dieu lui-même. Étrange! 

Dieu est-il notre adversaire? Ne devrait-il pas être notre compagnon de lutte?

Hum, arrêtons-nous un instant pour méditer sur ce fait d'une importance capitale !

Nous pouvons voir dans la lutte de Jacob avec Dieu, une image de nos luttes personnelles avec Dieu. Soit que Dieu vienne à nous pour nous bénir et nous luttons avec Lui. Soit qu'il se cache et nous cherchons à le découvrir pour nous bénir.

Dans tous les cas, un enseignement profond nous est délivré dans cette scène.

La lutte de Jacob avec l'ange nous apprend que nous avons a lutté avec Dieu pour être bénis.

Chacun de nous a à combattre personnellement  avec  Dieu pour voir l'accomplissement de sa destinée prophétique, la réalisation des promesses divines dans sa vie.

Car c'est à la suite, juste à la fin de ce combat terrible que le nom de notre héros "Jacob" qui signifie "trompeur" fut changé en celui "d'Israël" lequel  signifie " vainqueur". 

Avant cela, Jacob lutta avec les hommes, avec Esaü son frère et avec Laban son oncle; mais c'est quand il lutta avec Dieu et le vainquit qu'il reçut une nouvelle identité .

 Et vous conviendrez avec moi que cette lutte ne fut pas des plus aisées. Longue et rude, elle fut. Elle dura toute la nuit jusqu'à l'aurore; et Jacob en sortit avec la hanche fracturée. L'ange avait du mal à se défaire de lui, tellement il était coriace. Il  lui assena un  violent coup à la hanche. Malgré cela, Jacob ne le lâcha point ; il continua de se battre.  "Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni" répondit-il à son adversaire qui lui demandait de le laisser s'en aller. 

Le prophète Osée nous fait savoir " qu'il (Jacob) pleura et adressa à l'ange des supplications" (Osée 12:4-5). 

C'est donc de haute lutte, et d'une lutte dont il fut marqué  pour toujours dans sa chair que Jacob arracha sa bénédiction à Dieu.

Et toi, mon frère, crois-tu pouvoir entrer en possession des promesses du Seigneur sans en payer le moindre prix, pas même dans la prière, sans adresser des supplications à Dieu et verser quelques larmes devant lui. Eh bien, médite encore sur l'exemple de Jacob. Il contient une salutaire instruction pour notre vie.

dimanche 26 juin 2011

Ne pensez plus aux évenements passés

"Ne pensez plus aux événements passés, Et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver: Ne la connaîtrez-vous pas? Je mettrai un chemin dans le désert, Et des fleuves dans la solitude" ( Esaïe 43:18-19).

La Côte-d'Ivoire,  ma nation  vient de vivre des évènements douloureux et sans précédent dans sa jeune histoire. Les séquelles des pillages et de la guerre restent encore vives dans tout le pays et dans les cœurs surtout. Vous rendez-vous compte! Et pourtant si nous voulons aller de l'avant, nous devons nécessairement faire table rase sur tout ce qui s'est passé.

De même, vous devez tirer un trait sur ces échecs, ces déceptions, ces séparations, ces humiliations  qui vous ont marqué amèrement et dont vous mettez encore du temps à oublier. 

Pourquoi devrez-vous continuer de ruminer ces évènements comme si tout était perdu pour vous; comme s'il n'y avait plus d'espoir, plus d'avenir pour vous.

La parole que Seigneur vous adresse en ce jour, c'est que vous ne devez plus penser à ces choses-là. Vous devez les oublier, enterrer le passé. Ne plus y penser!

Notez ce qu'il ajoute ensuite: "Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver".  C'est une promesse qu'il fait. Il "mettra un chemin dans le désert", dans votre désert à vous. Il fera une chose nouvelle et tellement belle qui vous étonnera. Parole du Seigneur, non celle d'un homme.

  Venons à un fait. Plus d'un millénaire après leur dispersion dans le monde entier, les juifs reviennent chez eux.  Le désert du Néguev a refleuri, la vie a réapparu dans la solitude désertique. N'est-ce-pas surprenant et merveilleux? Eh bien, c'est l'accomplissement de la prophétie biblique; c'est l'œuvre Dieu.

Si le Seigneur peut ressusciter un mort, qu'est-ce-qui est étonnant de sa part? Ne peut-il pas vous ouvrir un chemin dans le désert?

Regardez autour de vous et voyez tous ces changements qui se produisent sans cesse.
La nature ici  qui avait été détruite par une catastrophe écologique se régénère. Des nations qui avaient été ravagées par la guerre se reconstruisent et deviennent prospères. Des individus qui étaient au bord du suicide, retrouvent le plaisir à la vie. Des foyers qui avaient été brisés sont ressoudés. Des drogués, des alcooliques et des prostituées sont délivrés de leurs vices et commencent une nouvelle vie. Après plusieurs années passées au trou, des prisonniers sortent, trouvent du travail et fondent une famille. Tout ceci est l'œuvre de Dieu. 

En vérité, Dieu réhabilite ce qui est détruit, restaure ce qui est ravagé, renouvelle ce qui a vieilli. Il apporte l'espoir là où il y a désespoir, l'ordre là où il y a le chaos, la paix là où il y a la guerre, la joie là où il y a la tristesse, et la vie là où la mort s'était installée.

Au lieu donc de ressasser les choses passées, aussi tragiques soient-elles; voyez plutôt les nouvelles que par sa grâce et sa puissance, il accomplit dans votre vie.

Ayez seulement confiance en lui!

samedi 25 juin 2011

Allez jusqu'au bout

"Hénoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit" ( Genèse 5:24).

La  marche chrétienne n'est certes pas aisée. Cependant, vous devrez aller jusqu'au bout. Vous devrez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour arriver à la fin. Absolument tout!

C'est l'exemple même qu'Hénoch, ce croyant des temps obscurs nous a laissé. Il n'abandonna pas en cours de route.

Notre héros vécut 375 ans, moins que son fils Metuschelah qui vécut 969 ans. Il s'attacha au Seigneur à l'age de 75 ans, après la naissance de ce dernier. A compter de ce moment là, Hénoch marcha avec Dieu pendant 300 ans; la plus longue marche qu'un homme a pu faire avec Dieu, après celle de Noé (au moins 350 ans).

Pensez-vous qu'Hénoch a eu un parcours facile, tranquille ?

Non! Il ne peut avoir connut un parcours agréable, ni sans faute. Certainement que lui aussi a supporté des luttes, enduré des souffrances et passé par des moments d'égarements. Même Abraham, le père de la foi n'en fut pas exemptés. Il a été souvent dans le doute et au bord du désespoir. Maintes fois, il a pris des décisions qui l'ont écartées de la voie du Seigneur. Mais Enoch comme Abraham n'abandonnèrent pas la marche. Ils se reprirent chaque fois et avancèrent courageusement avec le Seigneur.

A vous aussi, il peut arriver d'être découragé, d'être tenté et de tomber; Satan notre adversaire travaille activement à cela. Et qui sait, peut-être qu'en ce moment précis, vous vous sentez chiffonné, vaincu et sur le point d'abandonner!  Non, ne vous laissez pas aller. Vraiment pas ça! Reprenez-vous et continuez la marche.

 Il y a une chose que vous ne devez jamais ignorer; c'est que la marche chrétienne n'est pas une ligne droite. Les sentiers qui s'ouvrent devant nous sont souvent tortueux, pierreux, rocailleux, parsemés d'embûches. En route pour le canaan céleste, nous sommes engagés dans le désert. Or le désert est un lieu difficile à pratiquer. On n'y rencontre des obstacles de tout genre. 

Par conséquent, soyez armé de foi et de persévérance. Parce que c'est au bout du chemin que se trouve la récompense. Ni au début, ni au milieu, mais uniquement au bout du chemin.

Il est bien  dit qu' Hénoch marcha avec Dieu jusqu'au jour où il ne fut plus. Sa longue marche avec le Seigneur s'acheva dans la gloire, comme celle du prophète Élie. Il fut enlevé au ciel et ne connut point la mort.  

Considérez un instant tous ces milliers et milliers de personnes, tous ces millions de gens qui achèvent leur course dans la foi et entrent au ciel, dans la présence éternelle de Jésus. 

Pourquoi pensez-vous, qu'il vous est impossible d'atteindre comme eux le bout du tunnel ? Vous avez seulement besoin de toujours croire et persévérez encore.