vendredi 23 décembre 2011

La négligence de l'oeuvre de Dieu

"Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu; Vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus. Pourquoi? dit l'Eternel des armées. A cause de ma maison, qui est détruite, Tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison" (Ag 1:9).


A cause des oppositions diverses qu'il rencontrait, le peuple d’Israël avait arrêté les travaux de reconstruction de la maison de l’Éternel. Ils la laissèrent dans un état d'inachèvement et de délabrement  pour se consacrer, chacun à sa propre maison. Leur attitude  déplut fort à Dieu qui les frappa de bien des  malédictions.

 "Vous l'avez rentré chez vous, mais j'ai soufflé dessus".

" Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu,Vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n'êtes pas désaltérés,Vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé" (Ag 11:6).
C'est ainsi que plusieurs d'entre nous sont frappés par la malédiction, uniquement  parce qu'ils négligent les affaires de Dieu.  Ils courent après leurs propres intérêts, sans se soucier  de ceux Dieu. Et dire qu'ils sont les enfants et les serviteurs de Dieu? Allons-y comprendre quelque chose!

Réalisez-vous que c'est Dieu qui bénit et qu'il ne bénit que ceux qui se préoccupent de faire sa volonté et son oeuvre?

Si à l'heure actuelle, vous avez l'impression que quelqu'un vous combat et que votre vie est comme marquée par l'échec -  de grâce  avant d'accuser le diable,  commencez à voir si quelque part vous n'avez pas un problème avec Dieu. Il se peut que ce soit votre désengagement dans les affaires de Dieu qui vous attirent des malédictions. Voyez et corriger cela, si c'est le cas.

mardi 20 décembre 2011

Il faut semer pour moissoner

"Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d'allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes" (Ps 16:5-6).

Il faut semer pour moissonner; et donner pour recevoir. Sans travail, sans effort, sans sacrifice, il n'y a pas de moisson. Ceci est une loi naturelle et un principe universel. Par dessus tout, c'est une loi biblique, une loi divine.

Or, il n'est pas du tout aisé de semer - car la terre peut être particulièrement dure alors que les semences même  peuvent être insuffisantes pour notre propre consommation. Dans ces conditions, il faut beaucoup suer et consentir d'énormes sacrifices. Ainsi, c'est avec larmes et souvent avec beaucoup de larmes  qu'on doit porter la semence en terre. 

Mais ces larmes de douleur deviennent bientôt des chants d’allégresse, quand on revient avec les gerbes.  C'est là, la consolation de ceux qui sèment. Ils moissonnent avec chants d'allégresse. Un jour vient, où ils reçoivent la récompense de leur travail et de leur souffrance.

Oh, qu'il est douloureux de semer, mais combien agréable de moissonner!

Ce passage nous montre qu'il n'y a pas de joie sans douleur ; et que pour bien se réjouir demain, il faut accepter de peiner et de souffrir aujourd'hui.

Du reste, nous devons savoir que nous moissonnons beaucoup plus et  infiniment mieux, quand nous semons pour Dieu et pour son œuvre - car les bénéfices que nous tirons de cette semence ne  sont pas  seulement matériels et temporaires, ils sont aussi spirituels et éternels.  Or vous savez que les biens spirituels valent infiniment plus que les biens matériels.

Mais amis, allons-y donc! Pour Dieu et pour son œuvre, ne craignons pas de semer! Semons dans la prière. Semons nos biens. Semons nos personnes. Semons nos vies!

Bienheureux ceux qui sèment pour Dieu!

lundi 19 décembre 2011

La clé pour avoir une vie de prière

"Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces" (Col 4:2).

L'importance de la prière n'est plus à démontrer. Chacun sait tout l'intérêt qu'elle comporte dans le développement d'une vie chrétienne normale. Les exhortations à ce sujet abondent dans toute l’Écriture, au nombre desquelles celle-ci.

Cependant, s'il y a une chose qui est à ce point  négligée dans l’Église, c'est la prière. Qu'il s'agisse de la prière individuelle, comme de la prière communautaire.  Est-il alors étonnant, que plusieurs d'entre nous mènent une vie spirituelle terne et infructueuse. Et que nos assemblées ont l'allure de tombeaux blanchis.

Il est dit ici que nous devons "persévérer dans la prière et veiller à cela avec actions de grâces".

Notez bien ces deux  verbes: "persévérer" et "veiller". Ils nous révèlent tous les efforts que chacun doit faire pour demeurer et progresser dans la prière. Il s'agit pour chacun de faire en sorte que la prière entre dans ses habitudes quotidiennes, qu'elle devienne pour lui un style de vie.

Cela fait maintenant quelques années que je n'ai pas fait un jour sans prier, peut-être 4 ou 5 ans. Parfois, c'est avec beaucoup de peines et au milieu de bien des activités que je me suis efforcé de prier.

En considérant bien ma situation, je réalise que mon succès dans l'exercice quotidien de la prière ne tient pas du hasard. J'ai pris à un moment donné de ma vie, la ferme résolution de ne pas passer un jour sans prier. De plus, je me suis imposé un temps de prière de deux heures par jour.  Cette résolution a été une véritable source de motivation pour moi.

C'est ainsi que par la grâce du Seigneur et par la force du Saint-Esprit, je suis parvenu à avoir une vraie vie de prière et une vraie communion avec le Seigneur. L'impact que cette décision a eu sur ma vie spirituelle est énorme.


Je suis donc convaincu , que tout enfant de Dieu peut avoir une véritable vie de prière. Le fait de persévérer dans l'exercice de la prière n'est pas aussi pénible que cela, ni même impossible. Ce n'est qu'une affaire d'engagement et de confiance personnelles dans la grâce du Seigneur.

samedi 17 décembre 2011

Qui montera à la montagne de l'Eternel?

" Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint?" (Ps 24:3).

La question que David pose ici  est: " qui peut s'approcher de Dieu et paraître en sa sainte présence?".

Une question très intéressante. Car, elle sous-entend que ne s'approche pas de Dieu qui veut et que pour obtenir cette grâce il faut absolument remplir quelque condition.

Comme Dieu est Saint, on doit logiquement s'attendre à ce qu'il ne tolère rien d'impur à son contact; qu'il n'admette rien de souillé en sa présence.  Il s'en suit que quiconque désire s'approcher de Lui doit nécessairement se sanctifier.

Ce verset nous interpèlle sérieusement. Il nous pousse à nous considérer nous-mêmes à la lumière de la Sainte Loi de Dieu pour savoir si notre vie est conforme à sa sainteté. Il nous impose une certaine discipline de vie rigoureuse qui tranche nettement avec le mode de vie du monde.

Que cela soit claire à votre esprit. Si vous désirez vous approcher de Dieu, eh bien soyez saint. Ayez  "vos mains innocentes", "votre cœur pur" et "ne livrez pas son âme au mensonge" (Ps 24:4).

"Les mains innocentes" évoquent des actions bonnes, une conduite juste et droite. "Le cœur pur", c'est un cœur qui est débarrassé de tout désir, sentiment ou pensée mauvais (e); ainsi que de  toute idole. C'est un cœur dans lequel règne l'amour de Dieu.

Ainsi donc, l'homme qui désire être admis dans la sainte présence de  Dieu, doit s'efforcer de se tenir dans la sainteté de Dieu. Il doit être saint dans son être intérieur comme dans sa conduite. Il doit continuellement faire de la sainteté le désir de son cœur, l'objet de ses pensées et la marque de sa vie. Sinon, il ne peut être agréé par Dieu.

mercredi 14 décembre 2011

L'amour du père

"...Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa ... le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir" (Luc 15: 20-24).

Quand le fils décide de retourner à son père, il est convaincu qu'il a commis un grave péché, qu'il ne mérite plus d'être appelé "fils" et que plus rien n'existe entre son père et lui. Il se contenterait volontiers si  son père voudrait bien lui accorder cette grâce d'une place de serviteur.

Mais comment le père l'accueille t-il? Avec empressement et transport.

Le récit nous dit: 1) qu'il vit son fils de loin, 2) fut ému de compassion, 3)courut se jeter à son cou,4) le baisa. 5) Et sans faire attention à la confession de son fils, 6) ordonna à ses serviteurs de vite apporter la plus belle robe et de l'en revêtir, 7) de lui mettre un anneau au doigt, 8) et de lui mettre des souliers aux pieds. 9) Enfin, il commanda que fut tué le veau le plus gras,  10) et  il donna une grande fête en l'honneur de son fils. 

Le fait pour le père de retrouver son fils, qui selon lui était "perdu", "mort" le rendait plus heureux que tout. Il était comblé de bonheur de le retrouver.

Comment le père regarde t-il maintenant son fils rebelle qui revient à lui?

Il l'appelle toujours "mon fils" et le traite non pas comme un serviteur mais comme un prince. La rébellion de son fils et son départ de la maison  lui ont certainement brisé le cœur. Malgré tout, l'amour qu'il avait pour lui demeurait comme au premier jour.

Le fils dans cette histoire, c'est toi, c'est moi, le rebelle qui s'est éloigné de Dieu et a brisé ses commandements .

Et qui est le père? C'est Dieu. Lequel nous aime d'un amour impérissable et dont la seule joie est de nous voir revenir à lui. Ce qui fait la joie de Dieu, c'est  de nous retrouver, nous ses fils et ses filles, qui sommes perdus.

"...mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé".

C'est assez, bien-aimé, retourne maintenant à Dieu ton père qui t'attend avec amour. Tu n'as rien à craindre. Vas à Lui seulement dans la repentance et il t'accueillera avec joie.

mardi 13 décembre 2011

Le fils perdu et retrouvé

"Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi" (Luc 15:17-18).

A la différence de la parabole de la brebis égarée et celle de la drachme perdue, où c'est le berger qui cherche la brebis égarée et la femme la drachme perdue  jusqu'à la retrouvée; dans la parabole du fils prodigue, c'est le fils perdu lui-même qui retourne à la maison de son père ayant pris conscience de sa situation.

La brebis étant trop stupide pour retrouver son chemin et la drachme inconsciente pour retourner dans la boîte; ce qui est frappant dans ces deux paraboles, c'est l'initiative que Dieu - poussé par son amour prend et tout le mal  qu'il se donne pour nous chercher et nous retrouver, étant totalement perdus et incapables de nous retrouver .

Se démarquant quelque peu de ces deux histoires, la parabole du fils prodigue met l'accent sur la rébellion de l'homme contre Dieu -  sur sa misère spirituelle, morale et même  matérielle loin de Dieu - mais surtout sur sa repentance comme moyen de son retour à Dieu (son salut).   Il insiste sur la responsabilité et l’initiative de l'homme dans sa perte comme de son salut.

Dieu nous cherche et nous attend. Telle est l'attitude aimante et patiente du père qui est prêt à pardonner tous nos péchés et à nous accueillir.  Toutefois, c'est à chacun de se repentir. Telle est l'attitude du fils prodigue qui ayant pris conscience de ses péchés et de sa culpabilité, se décide à retourner auprès de son père.

Et nul d'entre nous  ne peut dire qu'il lui est impossible de se repentir, car par divers moyens en l’occurrence la souffrance, notre conscience et la parole de Dieu lue ou entendue , le Saint-Esprit essaye inlassablement de produire en nous la conviction du péché afin de nous conduire à la repentance. Mais certains lui résistent.

La repentance du fils prodigue est venue quand il est rentré en lui-même. De même, la repentance de tout homme commence quand il se laisse convaincre de péché par le Saint-Esprit. Laquelle prise de conscience ou conviction du  péché  conduit à une décision,  à savoir l'abandon des péchés et le retour à la maison de Dieu. Telle est la vrai repentance. Elle est plus qu'un remords ou une confession de ses péchés. C'est un processus qui normalement aboutit à un abandon de tous ses péchés et à un retour à Dieu. Elle nous fait passer d'une vie de rébellion à une vie d'obéissance à Dieu, d'une vie de péché à une vie de sanctification.

Or la Bible nous enseigne que sans la repentance, il ne peut y avoir de pardon.  La repentance est le seul moyen  pour obtenir le pardon de Dieu et pour retrouver sa présence et sa  communion bénies. Prenez en conscience.

lundi 12 décembre 2011

Le fils perdu et non retrouvé

"Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras!" (Luc 15: 28-30).

La parole du fils prodigue met en scène trois acteurs principaux: le père, le fils cadet  et le fils aîné. L'attitude de chacun de ces personnages est riche d'enseignement. Mais pour l'heure, penchons nous uniquement sur le cas du fils aîné.

Le fils aîné, bien qu'étant dans la maison du père, était lui aussi perdu; au même titre que son frère cadet qui est parti de la maison avec sa part d'héritage. Mais chose dramatique, c'est qu'alors que le fils cadet (prodigue) fut retrouvé,  le fils aîné ne fut pas retrouvé. En effet, quand l'histoire finit, il est dehors avec son père, refusant de rentrer à la maison (dans la communion de son père).

Être dans la maison du père et cependant être perdu. Vivre avec le père et cependant ne pas le connaître.

Voici, bien aimé (e), un fait tragique qui doit amener chacun à réfléchir sérieusement sur l'état de  sa propre relation avec  Dieu. Car comment un fils ou une fille peut-il ou elle  être dans la maison de son père et cependant ne pas le connaître et  être perdu(e)?  N'est-ce-pas malheureusement, le cas de ces nombreux croyants qui demeurent dans l’Église alors qu'ils n'ont jamais appartenu à Dieu ?

Le fils aîné était perdu, parce que:

1- Il n'avait pas  vraiment de communion avec son père. C'est pourquoi, il ne pouvait pas partager sa joie.

2-Il n'avait pas l'amour  du père en lui.  C'est pourquoi, il n'avait pas l'amour de son frère (1Jn 4:21).

3- Il avait le sentiment de sa propre justice. C'est pourquoi, il a pu affirmer ne jamais avoir transgressé les ordres de son père. Il est  un autre exemple du pharisien de la parabole du publicain et du pharisien (Luc 18:9-14).

4-Il servait son père par intérêt et non  par reconnaissance. C'est pourquoi, il pouvait réclamer  de son père une récompense pour le  service qu'il lui a rendu (Luc 17: 7-10).

Tel était le fils aîné. Un  membre d'église endurci,égoïste, aigri, propre juste, intéressé qui  n'a pas en lui le cœur de Dieu. Un membre d'église qui ignore que le plus grand privilège qu'un fils puisse avoir avec son père , c'est d'être en communion avec lui. Il est présent dans la maison de Dieu, mais loin de Lui, perdu, mort.

Oh, ami chrétien, puisse cela ne pas être ton cas! Sinon repens-toi maintenant et donne-toi tout entier à Dieu. 

dimanche 11 décembre 2011

Cherchez Ma face

"Mon cœur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel!" ( Ps 27:8).

 Quiconque a  gouté la présence du Seigneur, reconnait qu'il n'y a rien de plus merveilleux. 

"Il y a d'abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite" s'est réjoui David (Ps 16:11). 

La présence de Dieu est source de vie. Elle  nous apporte  joie et paix. Elle restaure et elle guérit. 
Celui qui a gouté une fois la présence de Dieu ne peut plus se satisfaire de rien d'autre. Que  s'il vient à la perdre, c'est le chagrin, la désolation, le trouble, la sécheresse, la défaillance...

" Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière." (Ps 104:29).

C'est cette tragique situation que le roi David nous décrit ici, où son propre cœur se faisant le porte-parole du Seigneur l'exhorte à chercher Sa face. 

"Mon cœur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel!" . Quelle puissante image!

Il y a tellement de choses qui nous éloignent du Seigneur. Le péché naturellement qui rompt notre communion avec le  Seigneur. Mais, il y a aussi le travail, la famille, la grossesse, les affaires, les jeux, les amis, les soucis et bien d'autres choses  qui viennent s'interposer entre le Seigneur et nous. Et nous voilà, éloignés de Sa face et malheureux! Peu importe ce qui nous éloigne du Seigneur. 

Maintenant, si telle est ta situation présente, alors écoute l'exhortation que ton propre cœur t'adresse en soupirant: "Cherchez ma face!Cherchez ma face!".

Vas-y! Ouvre la Bible et  répands ton âme dans la prière. Cherche la face du Seigneur.


vendredi 9 décembre 2011

Le secret pour être toujoiurs joyeux

"Soyez toujours joyeux" (1 Thes 5:15).

Être toujours joyeux,  c’est être en tout temps content. C'est être toujours  triomphant.  

La Bible ne dit-elle pas que "nous  sommes plus que vainqueurs en Christ?" (Rom 8:37): Vainqueurs de la mort, vainqueurs de Satan et de ses démons, vainqueurs des tribulations, vainqueurs de toutes les adversités ? Si donc vous croyez que vous  êtes victorieux en Christ, alors vous devez être toujours joyeux. Votre joie doit être l'expression, le signe de votre triomphe dans le Seigneur. 

Quand vous êtes joyeux, vous donner l'opportunité à Dieu d'agir dans votre vie, parce que vous montrez qu'il domine sur tous vos problèmes.Quand vous êtes joyeux, vous êtes plein de force. "Car la joie de l’Éternel est notre force".

Aussi, vous conviendrez avec moi, que pour notre santé, il vaut mieux être joyeux que d’humeur maussade.   Car la joie est un sentiment de vie et de bien-être.
"Un cœur joyeux rend le visage serein; Mais quand le cœur est triste, l'esprit est abattu" (Prov 15:13).
"Un cœur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os" (Prov 17:22).


 C’est donc de bon droit que l'apôtre Paul nous fait cette recommandation dont nous venons de reconnaître tout l'intérêt. Toutefois une préoccupation importante demeure. Elle se rapporte à la mise en application effective  cette parole.  Comment en effet,pouvons-nous être toujours joyeux alors que les soucis et la souffrance  de ce monde sont propres à nous attrister? 

Il  n'est point besoin de demander à une personne d’être en joie quand tout va bien pour elle ; cela va de soi, c’est tout naturel. Mais quand elle fait fasse à des situations difficiles, hum ça devient compliqué!

C’est que la joie ne se commande pas, ni ne s’achète. On ne peut pas non plus la produire soi-même ou même la simuler.  C’est ici qu’on peut avoir du mal à suivre Paul. Et pourtant, qui oserait le désavouer ! 

Il suffit de lire ses épitres pour comprendre que ce qu’il nous commande n’est pas hors d’atteinte. Car en dépit de ses chaînes dont il nous fait part, on le découvre débordant de joie.  Quel était donc son secret ? 

Ceci! Il demeurait dans une communion  vivante et permanente avec le Seigneur. 

Dieu est la source de toute joie et c'est Lui qui la produit ou la déverse dans notre cœur. Il se trouve alors  que toute personne qui vit dans l’intimité du Seigneur est en état de grâce. Car le Saint-Esprit répand dans son cœur Sa joie surnaturelle, de sorte qu’elle peut même être malade et cependant posséder cette douceur intérieure. 

La joie ne dépend donc pas des circonstances, encore moins de nous, ni même de nos réussites ou de nos possessions matérielles. Elle est liée à la présence du Seigneur dans notre cœur. 

Pour être toujours joyeux, vous n'avez rien d'autre à faire, qu'à demeurer dans la communion du Seigneur.  Bien-aimé(e),  de la même manière qu'une branche est attachée à l'arbre, demeurez dans la communion du Seigneur et vous serez toujours joyeux, quoiqu’il arrive. C'est  mon expérience!

jeudi 8 décembre 2011

Aimes-tu Dieu: quelle en est la preuve?

"Si vous m'aimez, gardez mes commandements"(Jn 14:15).

Qu'ils appartiennent à une religion ou non, une chose est sûre; c'est que la plupart des gens aujourd'hui prétendent aimer Dieu.  Sans doute, fais-tu  partie de ces gens!

Mais comment démontres-tu ton  amour à Dieu? De quelle manière manifestes-tu ton amour au Seigneur?

Quelqu'un a dit :"L'amour ne se déclare pas seulement; il se montre pas des actes".

Si tu as déjà aimé quelqu'un dans ta vie, tu dois reconnaitre que l'amour n'est pas juste un sentiment qu'on éprouve dans le cœur. Mais que c'est  également une force agissante, qui nous pousse sans cesse à donner et à rechercher le bien de la personne qu'on aime.

"Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité" (1 Jn 3:18).

Vois-tu! Dieu ne s'est pas contenté de nous déclarer Son amour. Il nous l'a démontré par le don de Son Fils Jésus à la croix.

"Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous " (1 Jn 3:16).

Si donc tu aimes Dieu, tu dois garder ses commandements. C'est la preuve que tu l'aimes vraiment.

"Si vous m'aimez, gardez mes commandements" nous dit le Seigneur Jésus.

Et la Bible nous enseigne que les commandements de Dieu ne sont pas pénibles. Ils ne sont pas hors de  notre portée. Mais avec notre volonté et la force du Saint-Esprit, nous pouvons les pratiquer.

L'amour nous rend capable de tout. Il nous pousse à des sacrifices incroyables. En particulier, l'amour qu'une personne a pour  Dieu la rend capable d'obéir à Sa Sainte Loi.

Il doit en être ainsi pour toi. Sinon tu n'est qu'un hypocrite.




mercredi 7 décembre 2011

L'obligation de rendre grâce à Dieu

"Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ" (1 Thes 5:18).

L'exhortation qui nous est adressée en cet endroit de l’Écriture, est que pour tous les évènements - soit heureux , soit malheureux- qui surviennent dans notre vie,  nous devons  dire merci  à Dieu .

C'est là, avouons-le, une manière  sublime et stoïque d'apprécier tous les évènements qui se produisent dans notre vie. Cette attitude me paraît aussi comme un signe non moins éloquent de maturité spirituelle.

 Du reste, l'apôtre nous explique que telle est la volonté de Dieu à notre égard. L'attitude même que Dieu voudrait que nous adoptons vis-à-vis de Lui, en tout temps et en toute circonstance.

Comment en effet, ne rendrons nous pas grâces à Celui qui fait concourir toutes choses à notre bien, spirituel surtout? Nous devons toujours rendre grâce à Dieu, parce que c'est Lui qui fait ou qui permet toutes choses dans notre vie. Et vous savez ce que dit la Bible. Dieu fait concourir toutes choses à notre bien.

Nous devons bien comprendre que cette recommandation qui nous est faite  ne signifie pas  pour nous d'accepter avec résignation tout ce qui nous arrive ou de nous laisser aller au gré  des évènements. Loin delà. Nous avons à prier et à lutter pour que tout aille pour le mieux dans notre vie.

Mais si nous appelés à rendre grâces à Dieu en toutes choses, c'est une invitation pour nous à reconnaitre dans tout fait qui se produit dans notre vie , une main, une action et un plan de Dieu. Lequel non seulement contrôle tous les évènements  et  sans la volonté de qui rien n'arrive; mais qui de surcroit  fait toute chose bonne en son temps, pour notre bien et pour sa gloire.

Par notre attitude de reconnaissance à Dieu, nous  sommes appelés à rendre hommage à l'amour, à la justice et à  la souveraineté de Dieu, par lesquelles il opère ou permet toute chose dans le but de faire aboutir ses desseins personnels dans nos vies.

Aussi vrai , enfant de Dieu,  que tout ce que nous méritons de Dieu, c'est sa colère. Aussi vrai, que nous ne sommes rien, n'avons rien et ne pouvons rien sans Dieu. Aussi vrai que c'est de Dieu que nous recevons toutes choses pour notre bien; et que tout ce qu'il nous envoie comme joie ou comme douleur, il le fait par son amour et par sa justice; nous n’envisagerons pas même un instant de murmurer et à nous plaindre contre Lui. Nous apprendrons à nous incliner devant Lui et à  Lui rendre seulement et toujours grâces.


mardi 6 décembre 2011

Etait-ce-possible que Jésus ne souffrit pas la croix?

"Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour" (Math 16:21).

Le Seigneur Jésus, lui même nous dit ici, "qu'il fallait qu'il souffre et qu'il soit mis à mort". 

"Il fallait" dit-il, c'est-à-dire qu'il était nécessaire, inévitable. Qu'il fasse quoi? Qu'il mange, boive, dorme, achète une maison,...? Rien de tout cela. Mais "qu'il souffre, et qu'il souffre beaucoup, énormément, atrocement et enfin de compte qu'il soit mis à mort". Jésus présente ses souffrances et sa mort comme une chose indispensable, qu'il devrait à tout prix subir.

Et pourquoi devrait-il à tout prix souffrir et être mis à mort?

Une seule réponse. A cause de nos péchés. A cause de mes péchés. A cause de tes péchés. 

"Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé;

Et nous l'avons considéré comme puni,Frappé de Dieu, et humilié" (Es 53:4).

Pensez à Jésus, luttant à Gethsémané, suppliant son Père que sa coupe lui soit épargnée. Regardez-le trembler de tout son être. Entendez-le pleurer et gémir. "Père s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi". Le Père accéda t-il à sa requête? Non! 

C'est quand vous comprenez qu'il n'était pas possible pour Christ qu'il fusse épargné de la souffrance et de la mort, que vous comprenez toute la gravité du péché et le prix qu'il a payé pour votre salut. Car nos péchés devraient absolument être punis. "Car le salaire du péché, c'est la mort". La loi et la justice de Dieu devraient être satisfaites pleinement, au même titre que Dieu désirait nous manifester son amour et nous accorder son salut.

Oh bien-aimé(e),  comprends-tu pourquoi Jésus a souffert ? Réalises-tu à quel point, il a souffert? Et pourquoi ses souffrances ne pouvaient pas lui être épargnées? C'est pour toi.

Aussi, repens-toi de tous tes péchés, crois en Jésus de tout ton cœur et commence par la grâce du Saint-Esprit une vie nouvelle de sanctification. C'est en cela que les souffrances et la mort de Jésus auront  une signification et une valeur pour toi; et surtout qu'elles seront salutaires pour toi.  


lundi 5 décembre 2011

Connaître le Fils de Dieu

"Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux" (Math 16:15-17).

Jésus avait  une identité cachée . Bien que né d'une femme et ayant grandi aux milieu des hommes, nul homme ne savait avec certitude qui il était, même pas  ses proches. Exceptés peut être sa mère et son père Joseph à qui l'ange Gabriel avait parlés avant sa naissance.

Sinon pour le reste, Jésus  était une énigme, un sujet de controverse et de contradiction. Au point, qu'on lui attribuait toutes  sortes de noms,  de titres et d'identités, qui allaient  des plus honorables au plus dédaigneux:  Jean-Baptiste, Élie, Jérémie, l'un des prophètes, le prophète, le roi d’Israël,  fils de David, un samaritain, un démon,etc.

Comme Dieu Son Père, Jésus est un mystère, le mystère des mystères. A moins d'une révélation du Saint-Esprit , personne parmi nous ne peut le connaître, même pas le plus grand savant.

"...et personne ne connaît qui est le Fils" (Luc 10:22).

Même les disciples qui  marchaient avec Jésus, avaient pour le connaître  besoin d'une révélation surnaturelle .

"...car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux".

Ainsi, avons-nous pareillement  besoin  que l'Esprit de Dieu nous ouvre les yeux, afin que nous puissions contempler la gloire du Fils Unique de Dieu.

Il est bien de lire et d'écouter les discours des hommes qui vous parlent de Jésus. Cependant, sachez, qu'aucune prédication ou témoignage d'un homme ne vous fera mieux connaître le Fils de Dieu, qu'une révélation surnaturelle et personnelle de l'Esprit de Dieu.

En ce qui concerne particulièrement la connaissance de Jésus, vous devez absolument recherchez la révélation du Saint-Esprit, lequel a reçu mandat de nous le révéler. Aussi sans placer votre confiance en sagesse propre, mais en vous confiant à la grâce de L’esprit de Dieu; efforcez-vous d'avoir une vraie vie de  méditation des Saintes Écritures  et de  prière . Ce n'est que de cette manière que vous pouvez entrer en relation avec le Fils de Dieu et Le connaître.  


samedi 3 décembre 2011

Les pharisiens et la gloire des hommes

"Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes..." (Math 23:5).

L'une des choses qui caractérisait les pharisiens, c'était leur amour pour la gloire des hommes. 

Jésus a rendu d'eux le témoignage qu'ils faisaient toutes leurs actions pour être vus des hommes, de qui ils tiraient leur gloire  (Jn 5:44). 

Ils portaient de larges phylactères et ils avaient de longues robes à leurs vêtements, de manière à attirer l'attention de la foule sur eux. Ils aimaient les premières places dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues. Ils aimaient  à être salués dans les places publiques et à être appelés "rabbi" (Math 23:5-7). Ils pratiquaient leur justice devant les hommes pour en être vus. Ainsi, faisaient ils leurs aumônes à grande pompe, priaient dans les synagogues et dans les rues et  prenaient un air triste quand ils jeûnaient (Math 6:1-6;16-18).

Les pharisiens désiraient la gloire des hommes. Ils se réjouissaient de  l'approbation et la louange des hommes. Ils vivaient pour eux-mêmes, quand même ils étaient religieux et qu'ils prétendaient servir Dieu. 

L'apôtre Paul a écrit ces paroles aux chrétiens de Galates.

"Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ" (Gal 1:10).

Nous pouvons décrier cette attitude charnelle des pharisiens. Mais sommes nous vraiment différents d'eux? Ne sommes nous pas pareils à eux quand nous cherchons  à être acceptés et appréciés par les hommes? N'est-ce-pas le même désir de plaire aux hommes qui nous anime alors que nous cherchons à être à la mode ou encore quand nous choisissons de nous taire ou de mentir au lieu de dire la vérité? 

Puisse Dieu nous délivrer d'un tel désir et d'une telle vie qui sont loin de l'honorer!

vendredi 2 décembre 2011

La présence de Dieu

"...Malheur à moi, Seigneur Eternel! car j'ai vu l'ange de l'Eternel face à face" (Jug 6:22) .

Il est vrai que quiconque fait l’expérience de la présence de Dieu dans sa vie, connaît la paix et la joie surnaturelles du Seigneur dans son cœur. La vie et la force de l'Esprit de Dieu sont répandues en lui, tellement qu'il devient semblable à un arbre planté près d'un courant d'eau. Il est toujours verdoyant et son feuillage ne se flétrit point. 

 Mais n'y a-t-il que ce seul sentiment de félicité qui l'habite? N'est-il pas aussi animé par un sentiment de crainte et de révérence de Dieu?

La Bible nous enseigne que  la présence de Dieu n'est pas seulement merveilleuse. Elle aussi terrifiante, effrayante. Si bien que nous sommes conduit à  trembler devant Dieu et à le révérer.

"Malheur à moi, Seigneur Éternel! car j'ai vu l'ange de l’Éternel face à face".


Telle était la plupart du temps, les mots qui s'échappaient des lèvres des personnes qui recevaient une révélation de la gloire du Seigneur ou une visitation de son ange. Elles ne jubilaient pas. Mais elles tombaient littéralement face contre terre dans l'adoration.

Quelle énorme difference avec ce que nous observons aujourd'hui chez certains chrétiens et dans certaines de nos assemblées, alors que nous prétendons que Dieu est au milieu de nous! Seulement que des cris, des applaudissements et des jubilations; mais pas de crainte de Dieu.

Il  doit avoir forcément dans tout ceci quelque chose de charnel et de faux. Rien que de l' émotion.


Mais voyons! Comment donc l'Esprit de Dieu qui est Saint, peut -il se manifester en lieu sans y répandre la Sainteté de Dieu? Si vous reconnaissez que l'Esprit de Dieu est Saint, vous reconnaîtrez aussi que sa présence sanctifie. N'est-ce-pas vrai?



Crois tu que le Seigneur est présent en toi? C'est simple à savoir.  Éprouves -tu la crainte de son Nom? As-tu soif  de sa sainteté?

Crois tu que le Seigneur est présent dans votre assemblée? Quelle attitude cette présence vous inspire t-elle à l'égard du péché? A l'égard de Sa Sainte Parole? A l'égard de la Sainte Personne de Christ?

Soyons sérieux!

jeudi 1 décembre 2011

La vraie adoration

" L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!" (Es 6:1-3)


Avec le prophète Esaïe, nous pouvons  contempler dans cette vision éclatante et merveilleuse , non pas avec nos yeux charnels mais en esprit,  le culte qui est rendu par les anges à Dieu au ciel. Ici  comme en apocalypse 4:8, l'adoration des anges est une célébration de la Sainteté de Dieu.


Ce fait nous révèle que la vraie adoration est  celle qui consiste à célébrer la sainteté de Dieu . Ainsi, nous  adorons  Dieu en vérité, quand nous comprenons et célébrons sa Sainteté.

Que signifie pour nous  "célébrer la sainteté de Dieu"?

C'est reconnaître que Dieu est pur, qu'il est tout de lumière et sans péché; aussi qu'il est séparé et élevé au dessus de toutes ses créatures. Il ne  doit être ni comparé, ni égalé, ni confondu à aucune de ses créatures.   Être de toute gloire, de toute puissance et de toute sagesse, ...il doit être classé seul, mis à part.

Gardons nous toutefois de croire qu'il s'agit d'une simple reconnaissance de la suprématie et de la grandeur de Dieu. Car comment pouvons-nous reconnaître la sainteté de Dieu, sans nous humilier en sa présence?  

 Remarquons bien l'attitude des anges alors qu'ils proclament la Sainteté de Dieu. C'est là que tout se joue. Il est dit "qu'avec deux de leurs ailes, ils se cachent la face; et avec deux autres ils se couvrent les pieds". Quelle image!

Toute vraie adoration doit nous conduire à cacher notre face et à couvrir nos pieds devant Dieu.

La sainteté de Dieu est telle  nul ne peut voir sa face. Ainsi, le fait de cacher notre face signifie que nous nous considérons comme indignes de Dieu. Le fait de cacher notre face signifie que nous nous dépouillons de nous-mêmes . Nous nous considérons comme nous sommes en réalité, comme des masses de terre et rien d'autre.

Le fait de couvrir nos pieds implique que nous nous séparons de tout péché, car la sainteté de Dieu est telle qu'il ne peut voir rien d'impur (nos pieds -Jean 13:10). Nous devons avoir le cœur pur et séparer  notre corps de toute souillure.

 Vous pouvez être certain de ceci. Si votre adoration ne vous conduit pas  à vous dépouiller de vous-mêmes et à vous séparer de tout péché, elle n'est que pure hypocrisie, rien qu'un parfum inodore, sans odeur pour Dieu.