"Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui
manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son
corps, qui est l’Église."(Col 1:24).
Ainsi, les souffrances de Christ, quoique uniques, profondes, inaccessibles, extrêmes, multidimensionnelles, inégalées ne sont pas achevées.
Elles doivent être complètées, mais par qui?
Paul nous parle ici de ses propres souffrances comme un couronnement de celles de Christ et comme une source de salut pour l’Église. Ses souffrances donc entraient dans le cadre de l’œuvre expiatoire du Christ.
N'y a-t-il que l'apôtre Paul seul qui était appelé à combler les souffrances de Christ? N'avons-nous pas nous aussi à souffrir pour le corps de Christ? Je crois que si.
En premier lieu, parce que Dieu nous a confiés une mission qui est d'apporter l'évangile à tous les hommes. Or l' Écriture l'affirme et l'histoire avec elle, que c'est au milieu de bien des combats et des souffrances que nous avons à accomplir cette mission.
En second lieu, parce que nous avons un devoir de solidarité envers les frères et les sœurs en la foi, avec qui nous formons un seul et même corps. La tête souffre avec la main, et les oreilles avec les pieds.
Voici donc, nous sommes appelés chacun pour sa part à achever en sa chair, bien plus en son cœur, les souffrances de Christ pour l’Église - par la prière d'intercession, la prédication de l'évangile, le témoignage, l'assistance destinées aux saints;
en supportant les privations, les humiliations, les tribulations...Telle est notre vocation, notre ministère.
Que si quelqu'un parmi nous pensait à s'en soustraire, ne serait-il pas indigne d’être appelé disciple et serviteur du Seigneur? D'ailleurs en faisant cela, nous tirerions comme Paul, une grande joie d’œuvrer au salut de l’Église, qui est le corps de Christ.
Mes amis, parachevons les souffrances de Christ.
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