mercredi 24 août 2011

Donne-moi ton coeur

"Mon fils, donne-moi ton cœur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies" (Proverbes 23:26).

Ce que Dieu nous demande n'est pas rien. C'est notre cœur qu'il demande, et le cœur d'un homme c'est tout.

On dit souvent que les femmes sont matérialistes et que les hommes sont infidèles. Soit. Mais si vous possédez le cœur d'une belle jeune fille ou d'un beau garçon, vous la ou  le possédez entièrement. 

Tel est le désir de Dieu. Il veut nous avoir pour lui. Il veut que nous soyons tout entier à lui. Il veut que nous soyons consacrés à lui. C'est pourquoi il nous demande notre cœur. 

"Mon fils,  donne-moi ton cœur" .  "Ma fille donne-moi ton cœur"dit-il. 

Dieu a créé l'homme pour lui. Et depuis la chute, il cherche à le gagner. Satan aussi cherche à gagner l'homme. Entre les deux, celui qui parvient à gagner le cœur d'un homme le possède entièrement. Il contrôle ses pensées et ses désirs. Il dirige ses pas et partant toute sa vie.

"Mon fils, donne-moi ton cœur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies".

Puissiez-vous entendre cette requête du Seigneur, et lui donner votre cœur afin qu'ayant le contrôle de votre vie il puisse vous conduire dans les voies de la vie et du bonheur.

lundi 22 août 2011

Ma grâce te suffit

"Et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Corinthiens 12:9).

La grâce de Dieu est toute suffisante; elle est pleinement suffisante pour nous. La grâce de Dieu nous sauve, elle pourvoit à nos besoins et comble nos insuffisances.

Et comme ici dans le cas de l'apôtre Paul, elle nous aide  à supporter nos faiblesses et nos infirmités. Le Seigneur lui-même supplée  à nos faiblesses par sa puissance. 

Dieu pouvait bien guérir Paul de son écharde. Cependant, il a choisi de ne pas le faire afin de le maintenir dans l'humilité et pour l'amener à ne se glorifier qu'en lui .  Telle est la grâce de Dieu. Qui si elle peut nous délivrer de l'épreuve, elle peut bien également nous donner la force de la supporter. Tout dépend  de l'œuvre que Dieu veut accomplir en nous. 

Ainsi, quoi qu'il nous arrive, quelque soit la nature  de l'épreuve à laquelle nous pouvons être confrontés ou encore l'ampleur de notre faiblesse; nous pouvons toujours compter sur la grâce toute suffisante du Seigneur.

Par sa grâce, Dieu nous apporte sa consolation, manifeste sa puissance en nous, et nous comble de ses bénédictions. N'est-ce-pas merveilleux! Puisse votre cœur se reposer en Dieu, en comptant toujours sur sa grâce abondante.


samedi 20 août 2011

La consécration à Dieu

"Moïse dit: Consacrez-vous aujourd'hui à l'Eternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction" (Exode 32:29).

Suite à la désobéissance du peuple d'Israël qui est allé se faire un dieu en fonte (le veau d'or) et au jugement divin qui l'a frappé, Moïse a appelé les fils de Lévi à se consacrer à l'Éternel.

Le fait donc qui nous préoccupe ici, c'est la  consécration à Dieu. Et  savez-vous ce que cela implique?

En se consacrant à Dieu, les lévites devraient tuer leurs frères israélites. Par la suite, ils furent séparés d'entre le peuple pour être mis à part. Ils durent également  renoncer à toute activité séculière pour se consacrer exclusivement au service de la tente d'assignation. Ils durent  encore renoncer à tout héritage parmi leurs frères.

Par leur consécration à Dieu, les lévites acquirent un statut spécial en toutes les tribus. Ils devinrent la propriété et les serviteurs de Dieu; Dieu lui-même devint leur héritage. A partir de là ils vouèrent leur vie au service de Dieu. 

Telle est la signification de la consécration. C'est une mise à part pour Dieu. 

Il est vrai que pour tous, elle n'implique pas un renoncement à toute activité séculière comme pour les lévites ou pour les apôtres en vue d'exercer à temps plein un ministère particulier. Mais comme pour eux, elle consiste au moins pour chacun en un abandon total à Dieu. Corps, âme et esprit.

Ayant été rachetés par Dieu, nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes et ne vivons plus pour nous-mêmes. Nous sommes maintenant les propriétés privés de Dieu et vivons pour lui.

En clair, la consécration signifie mort à notre propre vie, séparation à la vie du monde et abandon à Dieu. 

Voilà ce que le Seigneur attend de chacun de nous et à quelle condition il s'entend à répandre sur nous ses bénédictions.

mercredi 17 août 2011

La marche avec Dieu: une marche dans la droiture

" Car je l'ai choisi, afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites" (Genèse 18:19).

 La voie dans laquelle le Seigneur nous appelle à marcher est la voie de la droiture et de la  justice.

Ceci étant, nous devons rejeter le mensonge, la fausseté, l'injustice, la méchanceté, la malhonnêteté, la fraude, les compromis et les compromissions, la corruption et toutes les choses qui sont semblables . Absolument tout de cela!

Pour nous qui avons répondu à l' appel du Seigneur, nous  avons pour vocation de mener une vie juste et droite aux yeux de Dieu et des hommes. 

Sans doute qu'en marchant dans cette voie impopulaire de la justice, nous perdrons certains privilèges du monde et avancerons moins vite que les autres. Mais alors, nous serons fermes dans notre marche et n'auront rien à craindre. Ce qui est loin d'être le cas pour tous ceux qui empruntent des voies détournées.

En vérité, "Celui qui marche dans l'intégrité marche avec assurance, mais celui emprunte des voies tortueuses sera découvert" (Pro 10:9). 

Non seulement, celui qui marche dans la droiture est ferme; parce qu'il n'offre aucune occasion au malin de l'accuser et à Dieu de le juger. Bien au contraire, il attire sur lui les regards et les bénédictions de Dieu. 

Bien-aimé, Dieu aime la justice, c'est pourquoi toute personne qui recherche et marche dans la justice lui est agréable.

Sachez donc quelle est la voie du Seigneur et marchez-y.




mardi 16 août 2011

La marche avec Dieu: une marche par la foi

"C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait" (Hébreux 11:8).

Abraham n'avait pas idée du lieu où il allait, ni le chemin qu'il devrait prendre pour y arriver.

Il partit sur ordre de Dieu et en se laissant guider par lui.  Il marchait par la foi.

La marche avec Dieu se fait par la foi et non par la vue. 

Par conséquent, si vous vous êtes  engagé à marcher avec Dieu, vous devez absolument lui faire confiance et le laisser vous conduire. Ce n'est pas à vous de trouver votre chemin. C'est à Dieu de vous guider là où il a décidé de vous mener.

Il est essentiel que vous sachiez cela; sans quoi il vous sera difficile d'avancer avec Dieu.

Dieu est le berger et nous nous sommes son troupeau. Chacun étant une brebis dans le troupeau. Or vous savez que c'est le berger qui conduit  les brebis . Pas l'inverse. Les brebis suivent tranquillement le berger.

Les brebis sont placées dans une situation  de confiance et de dépendance par rapport au berger. 

Telle est la marche chrétienne. Elle se fait dans la confiance et la dépendance de Dieu. Non par la vue, par la sagesse humaine ou au  gré de votre intérêt propre.

lundi 15 août 2011

La marche avec Dieu: une course d'endurance

Quelqu'un a dit : "Satan précipite les hommes; Dieu les guide".

Ainsi, la marche avec Dieu est-elle  lente et patiente. 

Celui qui veut aller trop vite ou qui est pressé d'atteindre le but ne manque pas de s'égarer.

C'est ainsi qu'en attendant la naissance du fils qui lui a été promis, Abraham alla sur conseil de sa femme Sara vers Agar l'esclave, et donna naissance à  Ismaël. La naissance de cet enfant ne fut pas sans conséquence pour ce vieux couple, pour Isaac le fils de la promesse et pour le peuple d’Israël.

Sachez que Dieu ne fait rien à la hâte. Il prend tout son temps pour faire ce qu'il a à faire et pour bien le faire. Il ne presse donc pas notre marche. 

Avec lui, il  nous fait marcher  pas à pas. Lentement mais sûrement. Il nous fait progresser d'étape en étape.

David a d'abord été berger. Ensuite serviteur de Saül. Puis soldat dans l'armée d’Israël. Par la suite, il est devenu un fugitif; avant de monter sur le trône royal de Juda, et finalement de régner sur tout Israël. Chaque étape de sa vie et de son ascension fut une vraie  école pour lui. 

Le Seigneur le brisa, exerça sa foi et son courage. Il lui enseigna l'obéissance, la justice et l'humilité. Il a dû se rendre compte de sa propre faiblesse et de son impuissance afin de pouvoir placer toute sa confiance en Dieu.

Il est donc essentiel que vous compreniez cela et que vous  puissiez régler votre marche suivant le rythme de Dieu. 

Ne soyez pas en retard par rapport à Dieu. Mais  n'allez pas aussi  plus vite que lui. Gardez le bon tempo. Avancez à la même cadence que le Seigneur


samedi 13 août 2011

Le brigand à la droite de Jésus

« Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:42-43).


Deux brigands furent crucifiés avec Jésus. L’un était à sa gauche et l’autre à sa droite. Dans son supplice, l’un se mit à injurier le Seigneur, déversant sur lui toute sa colère. L’autre dans une attitude plus juste, plus responsable et plus digne, reprenant son compagnon, fit une puissante confession. Il reconnut que leur condamnation était amplement méritée ; celle de Christ non. 

Les chefs religieux  avaient condamné Jésus, ne voyant en lui qu’un imposteur, lui il le vit comme un homme saint et juste, exempt de tout péché, « mais celui-ci n'a rien fait de mal ». Et alors même que les disciples de Jésus étaient loin de penser à sa résurrection, lui il le vit mourir puis revenir dans sa gloire  « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne». Il formula le vœu d’être avec le Seigneur et cela lui fut accordé immédiatement. 

Qu’est-ce-qui a  au dernier instant de sa vie ouvert la porte du paradis à ce malfaiteur ? Son innocence ? Ses bonnes œuvres ? Rien de tout cela. Ce qui conduit le Seigneur à l’admettre en sa présence c’est son repentir et sa foi. Du sein même de sa misère, à quelques secondes, minutes ou heures d’être englouti par la mort, il plaça tout son espoir en Christ. 

En même temps que ses yeux s’ouvrirent sur sa propre culpabilité, en même  temps elles s’ouvrirent sur la justice de Christ. Et dans un acte glorieux de foi, il s’abandonna pour l’éternité à Christ « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » 

Il n’y a que la foi en Jésus, le Messie, le Saint, le fils de Dieu qui peut nous donner accès au paradis.  

mercredi 10 août 2011

Qu'est-ce-que la nouvelle naissance?

«Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. »  (Jean 3:4-6)


Nicodème fut bouleversé après avoir entendu Jésus lui dire qu’il devrait naître de nouveau s’il voulait entrer dans le royaume de Dieu. Remué en son être intérieur, il voulut savoir davantage. D’où la question qu’il posa à Jésus. Devrait-il encore à son grand âge rentrer dans le sein de sa mère pour renaître ensuite? 

Au travers de la réponse de Jésus, on peut comprendre que la nouvelle naissance n’est pas la connaissance intellectuelle de Dieu, car Nicodème était versé dans les Saintes Ecritures. Ni une réincarnation, entendez par là,  la renaissance dans un autre corps dans une nouvelle vie. Ni même le rite du baptême c'est-à-dire le fait d'être plongé dans l’eau. 

Naître de nouveau, c'est « naître  d’eau et d’esprit»  nous dit le Seigneur dans un langage imagé. En d’autres mots, c’est naître de Dieu, ou de l’Esprit de Dieu. « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit ».  

Quand une âme qui était morte dans ses péchés reçoit la vie de Dieu en elle, on dit qu’elle est née de nouveau ou encore qu’elle est passée de la mort à la vie. La nouvelle naissance est donc la naissance à la vie spirituelle ou à la vie divine.  

 Un cas pratique, Paul. Avant sa rencontre avec le Seigneur, il était mort (spirituellement)  dans ses péchés, bien que vivant (physiquement). Il était séparé de Dieu, privé de sa présence, demeurant sous sa colère, dépourvu de sa nature et ignorant de sa vie. Mais quand il reçut Jésus dans son cœur, tout devint différent. Il passa par une profonde conviction de ses péchés et connut un total brisement de son « Moi ». Il reçut le pardon de ses péchés et l’amour de Dieu dans son cœur. A partir de là, toute sa vie changea. Il ne vivait plus pour lui-même, mais pour Dieu. Il vivait avec Jésus et pour Jésus. Paul  était né de nouveau, né de l’Esprit, né de Dieu. 

Telle est l’expérience de la nouvelle naissance qui n’est rien d’autre que le fait de recevoir et de participer à la vie de Dieu.  

lundi 8 août 2011

Le combat contre le péché est une lutte à sang


«Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché » (Hébreux 12 :4).

Le combat contre le péché est une lutte à sang. 

Je frémis quand j'entends cette parole de l'apôtre. Et je réalise que la sanctification n'est pas une mince affaire, en me rendant compte  de tous les efforts et de toutes les souffrances que je dois endurer pour venir à bout du péché dans ma vie.

Le combat spirituel que chacun de nous a à mener n’est  pas uniquement dirigé contre les puissances des ténèbres. Il nous oppose également au péché, cette autre puissance qui agit en nous. 

Le Seigneur Jésus, le prince de notre salut, celui sur qui l’auteur de cette épitre attire notre attention en le présentant à nos yeux comme un exemple et un  modèle de souffrance, a connu cette sorte de combat. 

La Parole nous dit qu’il a résisté jusqu’au sang. 

Il n’y a rien de plus douloureux, d’aussi transpirant comme la lutte contre le péché. La bataille pour la sanctification est très élevée. Car elle nous conduit à la croix ; là où le sang de Jésus a coulé et où il mort. 

Pour vaincre le péché vous devez allez jusqu'à la croix. Vous devez absolument crucifier votre chair. 

Soyez déterminé à vaincre le péché dans votre vie. Avec l'aide du Saint-Esprit, luttez de toutes vos forces. La victoire n'est pas impossible, tandis que la récompense est certaine. 

C'est après avoir vaincu le péché, que le Seigneur Jésus a été élevé dans la gloire de Dieu. Pensez à cela.

samedi 6 août 2011

Comment se remportent les batailles de la vie?



«Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée »(Exode 17 :11-13).

La bataille qu’Israël livra contre Amalek à Réphidim, nous enseigne une leçon capitale. Toute la scène nous révèle le lien secret qui existe entre le monde physique et le monde spirituel. 

Tandis que dans la plaine, Josué et son armée combattaient contre les Amalécites ; sur la colline, Moïse soutenu par Aaron et Hur, menaient un autre combat. Ces deux batailles n’étaient pas indépendantes l’une de l’autre ; car l’évolution et l’issue de la bataille menée par Josué furent déterminées par celle de Moïse.Pour que Josué vienne à bout d’Amalek, il fallait que Moïse ait la main levée vers le ciel. 

Ainsi, les batailles que nous livrons dans le monde matériel et visible  ne sont-elles jamais indépendantes de celles que nous devons livrer sur le plan spirituel. 

Plus fort vous êtes  sur le plan spirituel, plus fort vous êtes dans la vie.  Votre triomphe sur la terre est intimement lié à votre triomphe sur le plan spirituel. C’est sur le plan spirituel que tout se détermine. C'est là que tout se gagne. 

Il est donc essentiel que vous devenez des guerriers dans la prière et des géants spirituels. A partir du moment où vous commencerez à prendre de l'ascendant dans le spirituel, votre triomphe dans le monde visible suivra. Vos adversaires tomberont devant vous.

jeudi 4 août 2011

Périr après avoir vu la gloire de Dieu

"Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert" (1 Cor 10:5).

Il est possible d'être élevé dans la gloire de Dieu et périr ensuite sans entrer au ciel. C'est malheureusement le triste sort qui est arrivé au peuple d’Israël.  Tous sont morts dans le désert, sans pouvoir entrer à Canaan.

En effet, après être sorti de l'Égypte en passant à sec au milieu de la mer rouge, le peuple d'Israël a été nourri chaque jour pendant quarante ans de la manne qui tombait du ciel, et bu à un rocher qui les suivait. Tout au long de leur marche, ils furent guidés le jour par une nuée qui prenait l'apparence d'un feu la nuit. On passe ici sous silence toutes les autres manifestations personnelles et interventions miraculeuses de Dieu dont ils ont pu jouir.

Cependant, le peuple d’Israël est tombé dans le désert sans entrer en terre promise. 

Le Saint-Esprit nous explique qu'ils sont morts parce qu'ils n'étaient pas agréables à Dieu.  

Toutes ces grâces qui leur ont été accordées; tous ces signes et miracles qu'ils ont vus et expérimentés ne leur ont été d'aucune utilité.  Ils avancèrent avec le Seigneur  dans l'incrédulité, étant toujours prompts à se  rebeller. Ils continuèrent d'entretenir dans leur cœur des désirs de convoitise et murmuraient sans cesse contre l'Éternel. Ils se levèrent pour se livrer à toutes sortes d'idolâtrie et à la débauche. 

C'est ainsi qu'ils furent frappés par les châtiments divins et qu'ils  périrent tous dans le désert. 

L'avertissement que le Seigneur nous donne en nous rappelant ces choses est donc clair. Le  risque pour chacun de nous de périr comme  le peuple d’Israël  dans le désert demeure, si nous sommes incrédules et rebelles comme eux.

Par conséquent nous devons marcher dans la foi et l'obéissance afin que nous puissions entrer au paradis.

mardi 2 août 2011

La maîtise de soi

" A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi..la science, à la science la tempérance" (2 Pierre 15-6).

La tempérance ou la maîtrise de soi est essentielle pour mener une vie de piété. Sans elle, nul ne peut tenir sous contrôle les passions de sa chair. 

Or, la maîtrise de soi n'est pas une capacité, une force que nous possédons en propre.

Aussi l'apôtre nous exhorte-t-il à faire tous nos efforts pour l’acquérir . L’acquisition de la maîtrise de soi ne vient donc pas toute seule. Elle nécessite de la part de chacun des efforts. C'est une question d'engagement et de responsabilité.

C'est à ce niveau justement que se situe le problème de tous ces frères et sœurs  en la foi qui demeurent encore dans les liens de la chair.  Le problème de ces bien-aimés n'est pas tellement une affaire de démons. La plupart du temps, c'est une affaire de manque de maîtrise de soi et partant d'engagement.

La sanctification est un défi; et la maîtrise de soi est une qualité indispensable  à posséder  pour relever ce défi.

L'acquisition de celle-ci passe par une discipline personnelle rigoureuse. Vous devez traiter durement votre corps et le tenir assujettir à l'instar de l'apôtre Paul (1 Co 9:27). Par le jeûne par exemple.

Mais surtout , comme la tempérance est un fruit de l'Esprit de Dieu ( voir  Galates 5:22), par dessus-tout, vous devez  rechercher la plénitude de l'Esprit en demeurant dans la prière et la méditation continuelle des Saintes Écritures.

Possédez cette force et vous serez en mesure de contenir les passions de votre chair pour vivre une vraie vie de sanctification.

lundi 1 août 2011

La fidelité

" Beaucoup de gens proclament leur bonté; mais un homme fidèle qui le trouvera?" (Proverbes 20:6).

Parole du sage Salomon! Et nous dirons parole de l'Eternel!

Les hommes bons et les femmes bonnes, qui font montre d'une générosité exemplaire, qui savent se montrer aimables,  on en trouve à profusion, en abondance. Mais les hommes et les femmes fidèles, qui demeurent attachés à leurs affections et à leurs engagements, on en cherche.  En ce moment même, où l'amour est en train de se refroidir et où les uns et les autres se trahissent sans sourcilier, cette espèce de gens passe pour être " une perle de grand prix".

Aussi, si le sage mentionne-t-il  que "beaucoup de gens" ( au pluriel)  proclament leur bonté; il parle "d'un homme" (au singulier) fidèle qui est difficile à trouver. La remarque est de taille, car elle met l'emphase sur le fait que la fidélité est une vertu rare.

Peu commune, la fidélité est la qualité des personnes qui restent constantes dans leurs sentiments et dans leurs engagements à l'égard d'une personne en dépit du temps qui passe et des circonstances qui se succèdent. C'est donc  la caractéristique des hommes fiables, des femmes constantes, avec qui on peut traiter avec confiance et sur qui on peut compter. 

"L'ami aime en tout temps, et au jour du malheur, il se montre un frère" (Pr 17:17).
 Voilà la fidélité!

 Or  Dieu est à la recherche de tels  serviteurs  qui n'oscillent pas à gauche et à droite au gré de leurs humeurs ou de leurs intérêts . Mais qui à son image, car Dieu lui même est fidèle, restent attachés à sa Sainte Personne et observent en tout temps sa Sainte Parole , quoiqu'il leur arrive. 

"Du reste, ce qu'on demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle" (1 Co 4:2)

Sois scotché à Dieu!