mercredi 27 juillet 2011

Le deuxième plus grand commandement

Aimez-vous Dieu ? Oui, me répondrez-vous.

Et votre prochain, l'aimez-vous aussi?

Je suppose que vous aimez vos amis. J'entends par "amis",  toutes les personnes qui vous apprécient et qui disent du bien de vous? 

Mais vos ennemis, les gens qui vous méprisent, vous calomnient, vous persécutent, les aimez -vous également?

Le commandement du Seigneur est que nous devons aimer notre prochain; lequel peut être notre ami ou notre ennemi.

Si vous aimez vraiment Dieu, alors vous devrez aussi aimez vos semblables! Car le premier commandement qui consiste à aimer Dieu, ne va pas sans le second qui nous impose d'aimer notre prochain.

La difficulté à appliquer le second commandement réside dans le fait que si Dieu apparaît en tout point comme un être aimable et digne d'être aimé; ce n'est pas le cas des hommes qui parfois sont haïssables. Dieu est bon, juste et fidèle; les hommes sont méchants, égoïstes, infidèles...

Cependant, le premier et le deuxième commandement ne vont pas l'un sans l'autre. S'il est vrai que ces deux commandements ne sont pas identiques, ils ne sont pas non plus  inséparables. L'amour de Dieu implique toujours  l'amour du prochain. 

"Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère" (1 Jean 4:20-21).

 Demandez donc à Dieu de vous accordez l'amour de  tous les hommes, y compris de vos ennemis.








mardi 26 juillet 2011

L'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

L'esprit est bien disposé. C'est ainsi que l'apôtre Paul affirme qu' il prend plaisir en son être intérieur à la loi de Dieu, la reconnaissant comme sainte et juste; et tout aussi disposé à l'accomplir. Cependant, la chair est faible. Et l'apôtre de reconnaître non sans tristesse, qu'il voit dans ses membres  une autre loi qui agit contre la loi de son entendement et l'entraine à faire le mal.  

Sommes-nous pour autant excusables  de nos péchés? Absolument pas. Ni notre ignorance, ni notre faiblesse naturelle, ne saurait constituer un prétexte qui justifie notre désobéissance à la loi de Dieu. Celui qui a péché sous la loi périra sous la loi; comme celui qui a péché sans la loi aussi périra sans la loi.

Que faire alors, puisque nous sommes entièrement tenus responsables pour nos péchés? 

C'est de faire en sorte de ne pas tomber dans la tentation. Le Seigneur nous indique le moyen à suivre:"Veillez et prier".

Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible (Math 26:41).

La chair étant  faible par nature, ce qui nous reste à faire pour ne pas succomber à la tentation, c'est de nous fortifier spirituellement par la prière. La prière est un moyen de fortification spirituelle. Elle nous remplit de l'Esprit de Dieu, de la puissance Dieu, en sorte qu'il nous devient fort possible de contenir les passions de la chair. 

"Marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair". Et pour marcher selon l'Esprit, demeurez dans la prière.





samedi 23 juillet 2011

Dieu siège dans la louange

 « Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël » (Psaumes  22 :4).

Comme le psalmiste  nous le dit  ici « Dieu siège au milieu des louanges d’Israël».

Concrètement qu’est-ce-que cela signifie ?

Lisons  cet extrait de la longue vision que  l’apôtre Jean a eue dans l’île de Patmos.

« Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant: Amen! La louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles! Amen! ».

Jean  a vu à deux reprises la même image qu’il rapporte en (Apo 4 :8), puis en (Apo 7 :11-12). Avant lui, le prophète Esaïe a eu une vision semblable (Es 6 :13). 

Cette scène, me semble t-il  traduit éloquemment  la parole de David.

Elle nous présente effectivement Dieu, qui  assis sur son trône céleste, est entouré  des anges qui célèbrent sans cesse sa gloire, nuit et jour.

Affirmer  que Dieu siège au milieu des louanges de son peuple ; c’est pareil que de dire   que le trône de Dieu  est installé au milieu de s  louanges de son peuple ; ou  encore  qu’il est entouré  de ses serviteurs qui le louent.

En fin de compte, cette parole  de  David nous donne une  idée  frappante  du  plaisir  que Dieu tire des célébrations de son peuple en son honneur.  Lâchons le mot ! Dieu aime la louange. Il se réjouit de nos acclamations, de nos chants et de nos danses.

Au moment où Jésus entrait à Jérusalem  sous les acclamations de la foule en liesse, les pharisiens mécontents lui demandèrent de les faire taire. La réponse du Seigneur  fut sans appel : « Je vous le dis : s’ils se taisent les pierres crieront » (Luc 19 : 39-40). Vous entendez !

La bible nous enseigne que Dieu est grand et digne de louange, et que toute la création doit le louer. Tout ce qui respire, tout ce qui existe doit le louer (Ps 148 ; 150 :6). Eh bien, louons Dieu car c’est notre devoir. Mais faisons le avec enthousiasme.

En louant Dieu, nous célébrons  sa royauté et son  règne.  Nous reconnaissons qu’il est le Roi des Rois, le Saint des Saints, le Seigneur des Seigneur,  le Tout-Puissant, le Créateur, … Et  alors, il fait descendre sur nous sa gloire. Il manifeste sa présence et répand  sur nous sa bénédiction.

Oh, aimons  louer  Dieu.  En tout temps,  louez  l’Eternel !

vendredi 22 juillet 2011

L'appel à sortir du camp

"C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre" (hébreux 13:10-14).

 Le Seigneur Jésus nous invite à aller à sa rencontre hors de la ville, en portant son opprobre que symbolise sa croix. 

Cher frère, chère sœur, il s'agit là d'un appel  chargé de significations et lourd d'implications . 

Autrefois dans la Rome antique, une personne qui sortait de la ville en portant  une croix était considérée comme un malfaiteur, un maudit, un rebut de la société, une loque humaine. Elle sortait de la ville pour ne plus y revenir ;  si vous voulez comprendre  pour mourir. 

Ainsi, l’appel  à sortir du camp implique au moins deux choses :

1-Premièrement, une séparation d’avec le monde
2-Deuxièmement, une mort à la vie du monde.

Voilà, en fait où le Seigneur voulait en venir. Il nous invite à perdre toute sympathie pour le  monde ; à nous détourner des choses du monde. Il nous demande de  renoncer totalement aux  facilités, aux richesses et aux  plaisirs mondains. 

Telle est la vocation dont Christ nous a marqués en tant que ses disciples.

Or notre rupture d’avec le monde, pour qu’elle soit effective  doit se faire à trois niveaux.

A la fois, par le cœur, par la pensée et par la vie. 

La séparation d’avec le monde commence à l’intérieur de nous. 

Vous ne pouvez pas en effet sortir du monde, si vous ne sortez pas d’abord le monde de votre cœur et de votre pensée. 

C'est la raison essentielle pour laquelle plusieurs ont du mal à aller de l'avant avec le Seigneur. Ils sont toujours en train de regarder derrière eux, parce qu'à l'instar de la femme de Lot et des Israélites, ils portent dans leurs cœurs une certaine affection et le souvenir du lieu d'où ils sont sortis.

Par ailleurs, vous devrez comprendre que si le Seigneur est sorti du camp,c'est afin de nous sanctifier. Il est donc indispensable que  nous nous tenons hors du camp pour être sanctifiés. C'est à l'extérieur du camp qu'à lieu  notre sanctification, pas à l'intérieur .

jeudi 21 juillet 2011

Mon Seigneur et mon souverain bien

"Je dis à l'Eternel: Tu es mon Seigneur, tu es mon souverain bien" (Psaumes 16:2).

Son Seigneur et son souverain bien, c'est ce que l'Eternel representait pour David. L'est-il autant pour toi? Estimes -tu l'Eternel comme David l'estimait?

Par cette magnifique confession,  David proclame son amour pour le Seigneur et tout l'intérêt qu'il représente pour lui.

Mon Seigneur! David place l'Eternel sur un haut piedestal et se considère comme son serviteur. Il reconnait la grandeur et l'autorité de Dieu et s'y soumet. Pour lui, il n'a de maître que l'Eternel. Il est dans une situation de célébration de la majesté du Tout-Puissant.

Mon souverain bien! David considère encore l'Eternel comme son bien le plus grand, sa plus précieuse richesse, son plus bel héritage, objet de tous ses désirs et de toutes ses quêtes. En présence de l'Eternel, les autres biens ne valent rien à ses yeux. L'apôtre Paul pouvait dire: "Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de Jésus-Christ, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ" (Ph 3:8).

Quand un homme s'exprime de cette manière comme Paul et David le font ici, c'est qu'il est parvenu à une connaissance réelle et profonde de Dieu, en même temps qu'il partage avec lui une tendre communion. Puisse cela être ton cas!

mercredi 20 juillet 2011

Les lapins que la vie nous pose

Ce n'est pas toujours ce que nous attendons qui se produit dans notre vie. C'est souvent le contraire qui se réalise.

"J'attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; J'espérais la lumière, et les ténèbres sont venues". disait le pieux  Job (Job 30:26).

Nous attendons le succès et c'est l'échec qui est venu. Nous espérons un mariage heureux et maintenant nous voulons divorcer. Nous avons une entière confiance en telle personne et elle nous déçoit. C'est fréquemment que nos espérances se transforment en déceptions, sans que nous y attendons le moins du monde

A qui la faute? A qui  pouvons imputer tous ces déboires?

A nous mêmes, bien sûr.
  
Comme nous ne maitrisons pas le temps et l'espace; et que nous avons une imparfaite connaissance des hommes et des choses qui nous entourent, nous nous trompons souvent  dans nos décisions et dans nos choix. Notre pénétrante observation, nos savantes analyses et nos rigoureux calculs reposent souvent sur des informations fausses. Il y a toujours des variables de tout genre qui nous échappent. Et c'est ce qui en partie explique nos fréquentes déconvenues.

Par ailleurs, nous n'avons pas toujours idée de ce que le malin médite contre nous. Sans s'y attendre, la vie de Job fut littéralement bouleversée en un laps de temps. Satan proposa de le toucher pour le forcer à maudire Dieu et Dieu le laissa faire. Bien entendu en lui fixant à chaque fois une limite infranchissable. Pauvre Job, sa surprise  fut à son comble et son cri si amer quand  l'ennemi se déchaîna brusquement  contre lui. Innocente victime, il fut frappé par une somme de maux dont il ignorait complètement la cause et l'auteur.

Si donc nos travers peuvent être imputés à nos erreurs personnelles, le diable n'y est pas toujours étranger. Et même Dieu peut expressément nous  faire goûter à  une situation amère complètement inattendue. Soit pour nous briser, soit pour éprouver un temps soit peu notre foi alors que nous attendions à quelque chose de plus heureux.  

Dans tous les cas, nous ne devons pas nous laisser aller au découragement et au désespoir.

Si nous sommes en Dieu, quoiqu'il arrive nous devons  demeurer fermes. Sachant que c'est le Seigneur lui-même qui permet toutes choses. Mieux, il les fait concourir toutes sans exception à notre bien, surtout spirituel. Soit le bien soit le mal qui nous arrive.

Apprenons donc à nous  élever par la foi au-dessus de tous ces événements malheureux qui nous atteignent à l'improviste. Et encore, efforçons-nous de toujours en tirer des instructions pour notre bonne marche avec le Seigneur et pour notre salut éternel. Parce qu'ils ne nous arrivent pas au hasard.

mardi 19 juillet 2011

Le pardon des offenses

Le  pardon se fait à deux niveaux. 

Dieu nous pardonne nos offenses et nous aussi nous devrons faire autant envers ceux qui nous ont offensé. 

" Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?" (Mt 18:32-33)

Ou bien, nous ne pardonnons pas et Dieu non plus ne nous pardonne pas.

"Pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses" (Mc 11:25-26).

Avant d'indiquer de quelle manière nous pouvons mettre en œuvre ce commandement divin , nous pouvons déjà constater à quel point, la rancune est  nuisible pour notre corps et pour  notre esprit. C'est un poison qui nous ronge à l'intérieur . C'est comme un feu qui consume la vie qui est nous. Elle nous ôte toute joie de vivre et nous rend grincheux, fade, antisocial. Si le désir de vengeance est maintenant évoqué comme l'une des causes principales des maladies cardio-vasculaires; sur le plan spirituel particulièrement elle nous empêche de croître dans l'amour de Dieu. La rancune represente un obstacle majeur dans nos relations avec Dieu. Impossible de nous approcher du Seigneur, tant que nous gardons dans notre cœur un grief contre quelqu'un (Mt 4:23-24).  A cela s'ajoute le fait que la colère peut constituer une porte d'entrée aux démons dans notre vie (Ep 4:26-27). 

Non seulement, le manque de pardon est nuisible pour notre santé physique et pour notre croissance spirituelle, mais elle nous fait perdre toute miséricorde auprès de Dieu. 

"Car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde" (Ja 2:13).

Pourquoi en effet, voulez-vous que Dieu vous fasse miséricorde, quand vous vous montré inflexible envers ceux qui vous font du tort? Jugez-vous votre prochain indigne de recevoir votre pardon? Ou bien que l'offense qu'il vous a faite  est tellement grave qu'il doit être puni? Et vous croyez, vous, que vos péchés sont moins graves aux yeux de Dieu? Que l'amour de Dieu est tellement grand que c'est pour lui une obligation de vous pardonner?

Non, Dieu ne doit nous doit rien, encore moins la miséricorde. S'il nous pardonne,c'est pas pure grâce qu'il le fait et il nous commande de faire pareil parce que malgré tout, lui il nous pardonne.

Certes nous ne sommes pas Dieu;  et pardonner ce n'est pas la chose la plus aisée à faire.  Cependant ce n'est pas aussi une chose qui est hors d'atteinte. Ce qu'il nous faut pour y arriver, c'est  beaucoup d'amour et de volonté  .

Or, j'ai observé que si nous avons tant de mal à pardonner, la plupart du temps c'est parce que nous ne sommes pas disposé à le faire. En d'autres termes, c'est la volonté de pardonner qui nous manque. Dans un  autre sens, je  dirai que c'est le refus de pardonner qui nous anime. 

Ayez le désir de pardonner et la force vous viendra. Dieu vous l'accordera si vous lui demander sincèrement dans la prière, sinon n'espérez pas qu'il vous accorde son pardon. 

lundi 18 juillet 2011

Pourquoi aimez-vous si peu le Seigneur?

"C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu" (Luc 7:47).

Jésus savait que cette femme qui pleurait à ses pieds était  une femme de mauvaise vie, une prostituée. Le pharisien qui l'avait invité, le savait aussi et il l'a méprisait dans son cœur. Il la trouvait répugnante. Jésus pourtant ne la repoussa pas comme son hôte s'attendait à le voir agir. Il la laissait pleurer à ses pieds puis les essuya avec ses cheveux, avant de les baiser et de les oindre de parfum. 

L'acte de cette femme pécheresse toucha le Seigneur. S'adressant alors à Pierre et sans doute aussi à tous ceux qui assistaient à la scène, il déclara.

"C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu".

"Là où le péché abonde, la grâce surabonde" disait Paul. Telle à la miséricorde de Dieu.

Cependant, si cette femme a obtenu une grâce abondante pour ses péchés;  comme le Seigneur nous l'indique, c'est parce qu'elle a beaucoup aimé. Plus que Pierre, elle a aimé  Jésus et encore plus que ce pharisien orgueilleux et hypocrite.

En recevant la conviction de ses péchés, de sa culpabilité  et de sa condition vis-à-vis de Dieu , le cœur de cette femme s'est brisé. Elle s'est sentit si misérable, si impure, si pourrie, enfin de compte si détestable que nul ne pouvait l'aimer.

Qui en effet parmi les hommes pouvait l'apprécier, elle, avec la mauvaise réputation qu'elle trainait? Surtout qui pouvait lui pardonner, elle, qui était digne de mort?

Alors même que tous la rejetaient, la blâmaient, la condamnait, elle s'est sentie attirée par Jésus. Quelque chose au fond d'elle lui faisait sentir que Jésus l'aimait. En dépit ce qu'elle était et de ce que les gens pensaient et disaient d'elle, elle sentait que Jésus l'aimait. Aussi mit-elle à l'aimer profondément.Comme un fer qui aiguise un autre fer- l'amour qu'elle ressentit que Jésus avait pour elle, alluma dans son cœur un amour consumant pour lui.

Dès lors, attirée à lui par l'amour, elle alla s'humilier à ses pieds au point de paraître comme une esclave, sinon comme une vile créature. C'est ainsi qu'elle obtint de Jésus le pardon qu'elle désirait. Bien que cette femme prostituée avait beaucoup péché, néanmoins parce qu'elle a beaucoup aimé, le Seigneur lui a remis toutes ses fautes.

Eh toi, pourquoi aimes-tu si peu le Seigneur? Serait-ce parce que tu penses avoir été si peu pardonné? 

Il n'y a qu'un seul homme qui puisse penser de cette manière; celui évidemment qui n'est pas encore parvenu à une réelle connaissance de ses péchés. Comme il ne mesure pas encore pleinement  la gravité et l'horreur de ses péchés devant Dieu,  il n'en a pas été suffisamment contrit. Et par conséquent, il peut se permettre d'aimer si peu le Seigneur.

Sinon pour celui ou celle, qui comme cette femme prostituée se découvre haïssable à cause de ses péchés et malgré tout aimé(e) par le Seigneur, celui ou celle là ne peut qu'aimer le Seigneur de tout son cœur.

Mes amis, aimons le Seigneur, aimons le beaucoup, parce qu'il nous a beaucoup pardonnés!

samedi 16 juillet 2011

La providence divine

"La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Eternel avait prononcée par Elie" (1 Rois 17:16).

C'est un grand miracle que celui que la veuve de Sarepta a expérimenté jour après jour dans son humble demeure.

La parole nous dit que " L' Éternel est le père des veuves et des orphelins". Ainsi, s'il couvre tous les hommes de son amour, n'empêche qu'il porte un regard particulier sur les malheureux. Et chose  intéressante, c'est que la sympathie de Dieu s'exerce ici envers une étrangère qui n'était pas membre de son peuple. De quoi  nous pousser à reconnaître sa souveraineté et à célébrer sa gloire dans la dispensation de ses grâces.

Toutefois, ce sur quoi je voudrais attirer votre attention en ce jour, en soumettant ce court verset à notre méditation, c'est la providence divine.

Méditez sur ce fait! le jour même où Élie le prophète mettait les pieds chez cette femme, il ne lui restait qu'une poignée de farine et un peu d'huile,  à peine suffisantes pour elle et pour son fils. La famine se prolongea pendant longtemps encore, cependant  la farine ne manqua point et l'huile ne diminua point. N'est-ce-pas merveilleux?

Eh bien, telle est la providence divine qui nous apporte souvent miraculeusement, le secours dont nous avons besoin à l'heure de la détresse.

Si donc nous marchons avec Dieu,  nous ne devrons pas craindre que notre pot de farine soit vide et que notre cruche d'huile ne contienne plus rien . Parce que le Dieu en qui nous avons placé notre confiance s'appelle "Yahweh Jireh", le Dieu qui pourvoit. 


vendredi 15 juillet 2011

Sans moi, vous ne pouvez rien faire

"Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15:5).

Beaucoup d'enfants de Dieu s'étonnent qu'ils ont du mal à demeurer fermes et à croître convenablement dans le Seigneur. Mais peut-il en être autrement quand ces derniers vivent pratiquement coupés du Seigneur ? Les sarments peuvent-ils porter du fruit alors même qu'ils sont séparés du cep?

Jésus nous dit ici clairement qu'il nous est impossible de porter du fruit, à moins que nous demeurions en lui et que lui ne demeure en nous . Nous sommes les sarments et lui  le cep. C'est de lui donc que nous tirons notre sève nourricière. C'est de lui que nous tirons notre force  spirituelle.

Ainsi, toute croissance spirituelle est-elle subordonnée à une communion intime et  permanente avec le Seigneur. 

Votre vitalité spirituelle réside dans votre communion personnelle avec le Seigneur.

Jésus dit d'une part que nous devrons demeurer en lui. "Demeurer en lui", littéralement, c'est habiter en lui. Autrement, c'est être attaché à lui, être toujours connecté à lui. Or nous demeurons en Jésus quand nous marchons selon sa Parole (Jn 15:7-10) .

D'autre part, Jésus dit qu'il doit demeurer en nous. Au moment de notre conversion, le Seigneur vient habiter en nous par son Esprit. Notre corps devient alors son temple. Cependant, nous pouvons attrister son Esprit et même l'éteindre par notre désobéissance et par nos péchés. Le fait donc que Jésus demeure en nous signifie qu'il est non seulement présent mais encore libre de se manifester en nous. 

Ceci étant, pour pouvoir porter du fruit, il faut que nous marchions selon la Parole de Dieu et que nous ne fassions rien pour étouffer sa présence et contrarier son action en nous.

Votre croissance spirituelle vous incombe personnellement. Que cela soit bien claire ! Elle est  exclusivement liée à la relation personnelle que vous entretenez chaque jour avec le Seigneur Jésus.

mercredi 13 juillet 2011

La croix de Jésus a-t-elle eu une influence sur votre vie?

"Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine" (Luc 23:48).

Telle fut la réaction de tous ceux qui avaient assisté à la crucifixion de Jésus. Peu de temps avant, ils vociféraient: "crucifie-le", insultaient, chicanaient, frappaient . A présent, ils redescendaient de la colline en se frappant la poitrine. Ils étaient tous pris de remords. En regardant Jésus mourir innocemment à la croix, quelque chose s'est produit en eux. Ils ont été tous touchés, chacun dans son for intérieur.

La croix de Jésus, vous a -t-elle pénétré dans le cœur ?

En vérité, la croix de Jésus ne laisse personne indifférent. Et elle ne peut pas vous atteindre sans réveiller en vous le souvenir et la gravité  de tous vos péchés. 

Voici, de tout temps, la croix de Jésus a exercé une grande influence sur la conscience de l'homme pécheur, à commencer par ceux qui le crucifièrent. 

En face d'elle, j'ai tremblé et j'ai pleuré quand elle m'a traversé le cœur.

La croix de Jésus produit dans le cœur de l'homme pécheur une conviction de péché qui normalement aboutit à une repentance sincère. Elle nous fait prendre d'abord conscience de notre état de culpabilité, de notre état de corruption morale et spirituelle vis-à-vis de Dieu. Puis prolongeant son action, elle nous fait mourir avec Christ dans notre ancienne vie pour nous faire ressusciter avec lui en nouveauté de vie. 

Vous pouvez lutter pour vous retenir devant la croix de Jésus, comme les pharisiens et les scribes l'ont fait  par orgueil et par amour du monde. Elle  vous glissera alors dessus comme de l'eau. Mais quand elle vous atteint en plein dans le cœur, dans l'esprit et dans l'âme, forcément elle vous ramène à Dieu.

Avez-vous été pénétré par la croix de Jésus? Qu'a-t-elle produit en vous, en terme de repentance, en terme de foi, en terme de conversion, en terme de sainteté? Vous a-t-elle rapproché de Dieu? 

Eh bien, faites ceci! Placez-vous en face d'elle et regardez là de bien, tandis que vous la laissez-là agir en vous pour votre salut. Simplement!

lundi 11 juillet 2011

Sur quel fondement avez -vous bâti votre vie?

Plusieurs personnes voient du jour au lendemain leur vie chambouler comme un château de cartes, dès que survient un évènement malencontreux. Pourquoi cela?

Jésus nous parle dans l'une de ses paraboles de personnes qui bâtissent leur maison sur le sable. Et quand vient la tempête ou la pluie, ils la voient renversée en un instant (Mathieu 7:24-29).

Une crise économique, un divorce, une maladie, un échec et s'en est fini d'elles. Elles se retrouvent dans le chaos. On peut se demander sur quoi ces personnes ont fondé leur vie pour se retrouver à plat à l'occasion d'un déboire. 

Je suppose sur l'argent, leurs talents naturels, leurs relations, leurs affaires  ou encore sur certaines prévisions scientifiques, peut-être aussi sur des raisonnements humains. Voyez-vous, toutes ces choses ne sont que du sable. Et il est illusoire de les prendre comme appui de votre vie.

Il est indispensable que vous puissiez bâtir votre vie sur le roc, qui est Jésus, si vous voulez rester ferme quelque soit les tragédies qui se produisent. Que la pluie vienne et vous trempe, que les vents se jettent contre vous et vous remuent ; vous ne tomberez pas. Vous serez toujours débout parce que vous êtes arrêté sur un fondement solide qui est Jésus.

la Bible déclare que Jésus est le créateur du ciel et de la terre, tout autant qu'il est le maître du temps et des circonstances. Elle soutient également que c'est lui qui tient les fondements de tout l'univers, en même temps qu'il contrôle tous les évènements qui s'y produisent. Dès lors établie sur lui, votre vie repose sur un fondement inébranlable.

Permettez-moi un scrupule. Juste pour éveiller votre conscience, si elle ne l'est déjà.

Sur quel fondement avez vous ou êtes vous en train de construire votre vie? 

Sur le roc, qui est Jésus ou sur le sable, les choses du monde.

Notez bien ceci. L'homme sage bâtit sur le roc; c'est l'insensé qui bâtit sur le sable.

samedi 9 juillet 2011

Le juste vivra par sa foi

" Mais le juste vivra par sa foi" (Habacuc 2:4).

Le prophète Habacuc se plaignait du fait que les méchants exerçaient  la violence contre les faibles sans que l'Eternel ne fasse rien pour les en empêcher. Sa plainte était en réalité dirigée contre toute la nation d’Israël qui avait basculée dans une sorte de jungle où les plus forts écrasaient les plus faibles, tout en méprisant royalement la justice et la sainte loi de Dieu. En réponse à sa plainte, l'Eternel lui fit connaître son arrêt contre ses méchants dont l’exécution était déjà programmé dans le temps. C'est au cours de cet entretien que le Seigneur lui a donné cette parole magnifique.

"Le juste vivra par sa foi". C'est est en demeurant dans la foi qu'il verra l'accomplissement des jugements de Dieu et prendra possession de ses promesses. C'est suivant le contexte la compréhension que nous pouvons nous faire de cette parole.

"Le juste vivra par sa foi". C'est en demeurant dans la foi qu'il aura la vie sauve. Il n'obtiendra pas son salut par ses œuvres mais par sa foi dans le Dieu qui justifie. C'est l'interprétation que Paul fit de cette sentence (Gal 3:11; Rom 1:17), suivi dans cette voie par l'auteur de l'épitre aux Hébreux ( Heb 10:38-39).

Mais ces deux interprétations n'épuise pas le contenu de cette parole divine qui est si profonde et si riche de signification.

"Le juste vivra par sa foi".On peut comprendre encore par ce arrêt, que c'est dans la confiance et à la dépendance à Dieu que le juste, entendez par là celui qui craint le Seigneur, aura son pain, sera guidé, assisté et sera secouru.

Nous voulons compter sur nos ressources disponibles. Vivre de cette manière, c'est marcher par la vue. Or Dieu a déclaré que c'est par la foi que le juste doit vivre. 

Cette vérité biblique, nous la voyons merveilleusement illustrée  dans la vie du peuple d’Israël . Pendant quarante ans, ils vécurent dans le désert sans provisions constituées , mais uniquement appuyés  sur Dieu. Tous leurs besoins étaient pourvus par le Seigneur en réponse à leurs prières ou du moins en réponse aux prières de Moïse, puis à celles de Josué. Ils avaient pour ressources Dieu et sa Parole.

En vérité, l'homme qui vit en comptant sur ses ressources visibles peut tomber dans la disette. En revanche, celui qui vit par la foi, appuyé sur les promesses divines, même s'il vient à manquer de provisions matérielles, vivra.

"Le juste vivra par sa foi", oh vérité profonde qui demeure constante des patriarches au peuple d’Israël, et du peuple d’Israël à l’Église. 

"Le juste vivra par sa foi", vérité profonde qui pose le principe de la marche chrétienne.

"Le juste vivra par sa foi", vérité profonde qui nous amène à considérer Dieu comme la seule source véritable de notre vie.

Entrons, mes amis, dans la révélation de la Parole Sainte et vivons par la foi.

vendredi 8 juillet 2011

Comment Jésus a appris l'obéissance?

"A appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes" (Hébreux 5:8).

Le  Seigneur Jésus n'a pas marché sur la terre comme un électron libre. Venu pour accomplir la volonté souveraine de son père, il a dû apprendre l'obéissance, en s'efforçant de soumettre en toute chose et en tout temps sa volonté propre à celle de son père. C'est ce que nous voyons à Gethsémané, quand il a prié: "Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux".

L'expression "bien qu'il fut Fils" signifie que Dieu n'a pas tenu compte de son titre de "Fils de Dieu", de ses rapports spéciaux avec lui, pour le dispenser de cet apprentissage nécessaire de l'obéissance, sans laquelle il n'aurait pas pu accomplir sa mission messianique.

En relevant ce détail, le Saint-Esprit attire également notre attention sur la manière dont il a appris cette obéissance. La Parole nous dit" dans la souffrance". L'apprentissage de l'obéissance ne fut donc pas aisé pour Jésus.

Là où Adam et Ève auraient dû apprendre l'obéissance sans souffrance, Jésus lui a appris l'obéissance dans la souffrance. Et quelle souffrance? Parce qu'il y a des degrés dans la souffrance. Jésus a beaucoup lutté contre lui-même pour vaincre son "Moi". Il a supporté des coups de gueule et des coups de bois; accusé des humiliations et des privations. Il se faisait continuellement violence pour être toujours en accord avec son père. C'est dans ce contexte difficile de la nature humaine et dans ce monde périlleux de tentation et de souffrance qu'il a appris l'obéissance.

Après avoir pris conscience de tout cela, pouvez-vous encore vous justifier devant Dieu de vos désobéissances comme le roi Saül se plaisait à le faire, tantôt arguant les mauvaises circonstances, tantôt accusant le peuple?

Ce que Dieu a toujours attendu de nous, c'est l'obéissance; et le Seigneur Jésus est venu nous montrer comment obéir. Acceptons  de marcher dans ses pas. Voulons comme lui la volonté de Dieu. Et comme lui toujours soumettons-nous à cette volonté  fusse t-il dans la souffrance. Surtout ne cherchez pas à vous dérober de cette sainte obligation sachant très bien que c'est dans l'obéissance à Dieu que se trouve votre salut et votre bénédiction.


mercredi 6 juillet 2011

ö roi, sauve moi

 "Et comme le roi passait sur la muraille, une femme lui cria: Sauve-moi, ô roi, mon seigneur! Il répondit: Si l'Eternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je? avec le produit de l'aire ou du pressoir?" (2 Rois 6:26-27)

A qui vous adressez-vous quand vous êtes dans la détresse: A Dieu ou aux hommes?
Méditons sur ces paroles, elles vont nous apporter une réponse décisive à cette question. 
Mais tout d'abord voyons dans quelle contexte elles ont été prononcées.

La famine faisait rage à Samarie du fait du siège que l'armée syrienne avait érigée autour de la ville. Personne n'entrait, et personne ne sortait de la ville. Chacun devrait lutter pour survivre. C'est dans ce contexte de mort ou de survie que deux femmes eurent la criminelle idée de manger leur fils. L'une d'entre elles livra  son fils le premier jour pour la nourriture. A sa grande surprise, l'autre femme refusa de donner son fils le second jour. D'où son cri de détresse en direction du roi.

Quelqu'aussi écœurant que fut la plainte de cette femme cannibale, néanmoins elle était dans son droit de réclamer justice auprès du roi car elle avait été trompée. Et tout autant elle croyait sa cause juste, autant elle était confiante que sa cause serait entendue et résolue par le roi  qui tenait la position de père et de juge de la nation. 

"Sauve-moi, ô roi, mon seigneur!" cria t-elle. 

Et le roi de répondre :"Si l'Éternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je? avec le produit de l'aire ou du pressoir?" 

la réponse du roi est révélatrice d'une vérité profonde. Elle nous place en face d'un double  fait: d'une part de l'impuissance de l'homme, fusse t-il un souverain; et d'autre part de la Toute-Puissance de Dieu . En d'autres termes, la réponse du roi nous fait savoir que le secours de l'homme est vain; et que le salut vient de l'Éternel.

L'homme qui se confie dans son semblable et qui prend la chair pour son appui risque de ne trouver que désillusion. Il n'en est pas ainsi de celui qui se confie en l'Éternel. Le roi David nous dit  que quand "le malheureux crie, l'Éternel entend sa voix et lui vient en aide". Non seulement, les oreilles de l'Éternel sont attentives à nos cris; mais encore son bras est puissant pour nous venir en aide. Ce qui n'est pas le cas ou du moins toujours le cas pour l'homme. 

 Or c'est l'erreur que nous commettons la plupart du temps. Nous recherchons le secours auprès des hommes en ignorant Dieu. Ce qui s'avère souvent décevant pour nous.

Le bon réflexe, mes amis,  consiste à crier à Dieu qui nous a promis son secours.


 


mardi 5 juillet 2011

Les tribulations dans le monde, comment y faire face?

"Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jean 16:33).

Nous aurons des tribulations dans le monde; c'est sûr. Ceci parce que le monde est ordinairement un lieu de souffrance. La souffrance est attachée à la vie présente et constitue sans exception le lot de tous les hommes. 

De surcroit, le monde est hostile à Jésus et à ses disciples. Le monde a rejeté, calomnié, insulté, moqué, jugé, condamné, frappé et crucifié le Seigneur. Le sort de ses disciples ne devrait pas être différent du sien. Ce qui est arrivé au bois vert, arrivera au bois sec. C'est donc en connaissance de cause que le Seigneur donnait d'avance cet avertissement à ses disciples. Naturellement, cet avertissement est aussi valable pour nous. 

Les croyants étant appelés à ramer à contre courant du monde; il en résulte qu'ils ne peuvent pas être appréciés par le monde. L'incompatibilité qui existe entre le monde et l'Église est telle qu'ils ne peuvent être amis, sinon des ennemis. Or si l'inimitié de l'Église pour le monde, la pousse à s'éloigner de lui. Ce n'est pas le cas pour le monde. Haïssant l'Église, il cherche à la persécuter.

Cependant le Seigneur ne nous abandonne pas. Il ne nous laisse pas sans consolation, ni sans issue face à la persécution du monde.

"Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi".  Le Seigneur se présente à nous comme notre source de paix. Nous n'avons qu'à aller à lui,  chaque fois que le monde nous afflige pour trouver la paix. En lui et nulle part ailleurs, nos souffrances sont adoucies et nos cœurs sont tranquillisés par sa paix surnaturelle. Paix qu'il répand en nous par son Saint- Esprit. 

Cette belle parole de consolation est complétée par une parole de triomphe.

"Mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" dit-il. Le Seigneur nous offre sa victoire comme le gage de la notre;  partant comme une source d'encouragement.  Nous sommes dans le monde et sans cesse confrontés à ses séductions et à ses persécutions. Mais si malgré tout, le Seigneur a pu vaincre le monde, nous aussi nous pouvons vaincre.  "Et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi" (1Jean 5:4) nous dit l'apôtre. Par la foi et par le renoncement, nous pouvons triompher du monde.  

Confrontés aux tribulations du monde, Jésus nous donne sa paix. Avec  sa paix, il donne aussi sa victoire. Tout cela devient réel pour nous en nous unissant à lui par la prière et par la foi.


lundi 4 juillet 2011

Les parabole des dix vierges, un averstissement pour nous

"Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous.Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas" (Math 25:11-12).

Elles étaient dix vierges qui allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq parmi elles furent admises dans la salle des noces avec l'époux à son arrivée. Les cinq autres se virent refuser l'accès de la salle quand elles revinrent plutard. Elles n'étaient pas prêtes au moment où l'époux arriva. Dommage! 

Le sort qui arriva aux vierges qui ne purent pas entrer dans la salle des noces est un sérieux avertissement pour chacun de nous.

Dans la Bible, l'Église est dépeinte comme la fiancée de Christ et est présentée en situation d'attente et de préparation du retour de celui-ci en vue de leur union dans le royaume de Dieu.

La parabole des dix vierges est une illustration frappante de cette situation d'attente dans laquelle l'Église toute entière perdure depuis sa naissance le jour de la pentecôte de l'an 33. Mais surtout, elle nous montre d'avance ce qui va se passer à l'arrivée du Seigneur. Il y aura de grandes surprises et de grosses déceptions. 

En effet, certains croyants (les vierges sages) seront enlevés et les autres laissés (les vierges folles). Tout dépendra de l'état dans lequel le Seigneur trouvera les uns et les autres. 


Toutes les dix vierges sont parties à la rencontre de l'époux avec leurs lampes allumées. Mais à la différence des vierges folles, les vierges sages prirent de l'huile en réserve ne sachant pas à quel moment l'époux pouvait apparaître, et toutes aussi conscientes que l'huile dans leurs lampes pouvait finir d'un moment à l'autre. Les vierges sages se montrèrent  prévoyantes; ce qui ne fut pas  le cas pour les vierges folles. C'est donc la vigilance qui fait défaut chez elles  et qui amène le Seigneur à les qualifier de "folles".

Maintenant que représente la lampe ? Et que représente l'huile? Expliquons la Bible par la Bible. 

La lampe, c'est la Parole de Dieu. "Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier" (Ps 119:105). 

L'huile, c'est l'Esprit. "Samuel prit la corne d'huile, et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de l'Éternel saisit David " (1 Sa 16:13).

Comme c'est l'huile qui alimente la lampe et la fait éclairer; de même c'est l'Esprit qui rend la Parole vivante et fructueuse dans notre vie. Sans l'Esprit, la Parole reste une lettre morte. 
Ainsi, la lampe allumée peut-elle désignée la parole vivante, sinon l'état d'une vie marquée par l'influence de la Parole de Dieu . Comme une semence impérissable, la Parole de Dieu y est présente, nourrit la foi, entretient la crainte du Seigneur et y produit des fruits de repentance et de justice.

A l'approche de l'époux, les lampes des vierges folles commencèrent à s'éteindre. Leur vie spirituelle s'étiolait parce que l'huile avait presque séché dans leurs lampes. En ce moment là, elles se rendirent compte qu'elles n'avaient pas pris de l'huile en réserve et se sentirent obliger de retourner en chercher.  Quand elles reviennent avec de l'huile, l'époux est déjà arrivé et entré dans la salle des noces dont la porte fut aussitôt fermée. Leur réveil est intervenu un peu tardivement.

C'est ce qui va arriver aux chrétiens qui ne veillent pas, mais qui dorment - qui vont et viennent avec les gens du monde, partagent leurs préoccupations et leurs joies, font bon ménage avec le péché - alors que la nuit est avancée et que le Seigneur est sur le point d'apparaître. 
  
L'avertissement que le Seigneur nous donne à la fin de cette histoire n'a jamais été aussi sérieux que maintenant où son avènement est si proche.

"Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure" dit-il. 

C'est le seul de moyen de vous éviter à vous-même, le sort qui est arrivé aux vierges folles.

Méditez sur cette parole que l'époux prononça contre elles . "Je ne vous connais pas". Comment un époux peut-il ignorer sa bien-aimée? 

Voilà pourquoi vous devez être vigilant. Il est question  votre salut personnel.

Dans le contexte actuel, la vigilance consiste d'une part à garder votre lampe allumée et d'autre part à avoir avec vous de l'huile en réserve. En d'autres termes termes, vous devez faire en sorte de toujours conserver la Parole et l'Esprit de Dieu en vous; sachant que vous pouvez perdre l'une et  attrister l'autre au point de l'éteindre. MÉDITATION continuelle de la Parole de Dieu, PRIÈRE permanente, SANCTIFICATION croissante. Voilà la vigilance. 






vendredi 1 juillet 2011

Le silence de Dieu dans l'épreuve du chrétien

" Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà.  Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin..." (Marc 4:37-38).

Le silence de Dieu dans nos épreuves peut être une punition. Comme nous ne l'avons pas écouté ou avons rejeté sa parole, au jour du malheur il nous abandonne. Il se mûre dans un silence et nous crions à lui en vain (Proverbes 1:24-33). Ce silence peut être dû aussi au fait que nous ne l'appelons pas à notre secours quand nous sommes dans la détresse, croyant pouvoir nous débrouiller tout seul. Nous mettons de côté sa promesse (Psaumes 50:15) Alors, il nous regarde faire. C'est souvent aussi à dessein que Dieu garde volontairement le silence quand la tempête menace de nous emporter et que nous crions à lui. Il agit ainsi pour tester notre foi tandis qu'il nous laisse découvrir notre propre faiblesse, notre propre impuissance.

C'est cette vérité que nous voyons illustrer dans cette scène.

Le Seigneur voyageait avec ses disciples dans une barque pour passer à l'autre bord. Il s’éleva sur la mer une violente tempête.  Aussitôt, l'eau commençait à entrer dans la barque qui tanguait d'un côté et de l'autre. Les disciples se débattaient, faisant tout ce qu'ils pouvaient pour maintenir la barque en équilibre. Le danger était bien là, présent, palpable. Pendant ce temps, le Seigneur Jésus dormait royalement à la poupe de la barque, la tête posée sur un coussin comme si de rien n'était. On eut dit qu'il était "mort" tellement il paraissait " insensible", "étranger" à tout ce qui se passait. La scène est frappante.

Effectivement, le Seigneur était dans la barque. Il était là. Mais il dormait. Il était bien conscient de la menace mais n'agissait pas pour l'écarter.  Pourquoi cela? C'était pour éprouver la foi de ses disciples."Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi?" leur reprocha t-il après avoir calmé la tempête.

Peut-être passez-vous en ce moment par une situation difficile qui menace de vous emporter. Vos cris les plus passionnés, vos appels les plus profonds en direction de l'Éternel vous reviennent comme des vagues échos. Et puis la situation persiste, puis votre trouble croit, ne comprenant pas pourquoi le Seigneur tarde à agir et à vous tirer d'affaire. Certainement qu'il agira et ne vous laissera pas périr. Mais maintenant, il éprouve votre foi. Il l'a soumet à l'épreuve  afin de savoir jusqu'où va votre confiance en lui. 

Eh bien, montrez lui ce que vous avez dans le cœur. Surtout ne paniquez pas. Malgré tout, gardez confiance car le Seigneur est fidèle. Loin de lui, l'idée de vous abandonner. Jamais!